Première audience devant la première section du tribunal militaire de Rome du procès contre Walter Biot, capitaine d’une frégate de la marine italienne, arrêté par les carabiniers del Ros pour espionnage pour avoir transmis des documents secrets à un fonctionnaire russe en échange de 5 000 euros. L’audience militaire précède de 16 jours celle fixée devant la cour d’assises du tribunal ordinaire. Bien que les avocats de la défense Roberto De Vita et Antonio Laudisa aient soulevé la question du conflit entre la juridiction militaire et civile et les documents ont été envoyés, sur ordonnance de la Cour, à la Cour de cassation pour une décision définitive.
Les parties civiles
Parmi les parties civiles, la Présidence du Conseil des ministres et le ministère de la Défense ont été constitués, tandis que le Tribunal (à la demande de la défense de l’accusé) a exclu la création du Parti pour la protection des droits militaires. A titre liminaire, la défense a également demandé l’acquisition au dossier de l’ensemble du matériel saisi, que l’Auditorat militaire désigne comme corps du crime et qu’il utilise comme preuve contre Biot (carte Micro-SD contenant les documents, smartphone, appareils numériques). Matériel qui n’a jamais été mis à la disposition de la défense ou de l’accusé, car il a été jugé non ostensible en raison de la classification du secret.
Acquérir les rapports d’enlèvement
Il Tribunale accogliendo la richiesta dei difensori ha disposto l’acquisizione dei verbali di sequestro, affermando che tutto ciò che viene utilizzato per le contestazioni dell’accusa è a disposizione del Giudice e delle parti, come previsto dal codice, non risultando opposto il Segreto di L’état. Dès la prochaine audience (28 mars) le corps du crime sera donc à la disposition des parties. La défense de Biot a également demandé l’acquisition médico-légale de l’original des enregistrements vidéo réalisés dans le bureau de Walter Biot « Puisque pour le moment – a expliqué l’avocat De Vita – les documents contiennent des vidéos incomplètes, dépourvues des métadonnées nécessaires à la vérification chronologique des faits et non acquis de manière à en garantir la certitude et la fiabilité ».
Demander un avis d’expert
Les prévenus ont également demandé au Tribunal d’avoir une expertise sur l’ensemble des dispositifs soumis à expertise technique et sur l’analyse des résultats (tous deux actuellement basés sur des expertises de police judiciaire) pour permettre la formation de l’épreuve de contre-interrogatoire devant le Juge. Sur ce, la Cour a réservé. La Cour a alors admis tous les témoins indiqués dans la liste de la défense. Parmi eux figurent également les agents diplomatiques russes Dimitry Ostroukhov, Victor Vorobey, Sergey Razov, Andrey Kharchenko, Aleksey Nemudrov et Sergey Chukrov.