Vestiaire Collective publie le premier rapport d’impact pour les plateformes de revente


Le détaillant français de mode d’occasion Vestiaire Collective montre comment les plateformes de revente peuvent réduire l’impact environnemental de l’industrie de la mode dans un nouveau rapport d’impact, réalisé en collaboration avec PwC.

« Le business model de Vestiaire Collective est vraiment unique. C’est notre travail au sein de l’équipe Durabilité et Inclusion de fournir les bonnes données pour étayer cette affirmation et de nous pousser constamment à nous améliorer. En retour, l’industrie est mise au défi de changer plus rapidement. Nous sommes conscients du fait que la revente contribue encore à la surconsommation. C’est pourquoi il est important pour nous de travailler avec notre communauté pour montrer des alternatives à la mode rapide et nous assurer que nous avons le plus grand impact », a déclaré Dounia Wone, responsable du développement durable et de l’inclusion chez Vestiaire Collective dans un communiqué.

Monétisation des effets positifs de revente

En tant que première plateforme de l’industrie de la revente, l’entreprise certifiée B-Corp utilise une technique de monétisation innovante pour montrer les effets positifs de la revente sur l’industrie de la mode. Il a été démontré qu’acheter chez Vestiaire Collective permet d’économiser 90 % des coûts environnementaux d’un nouvel article.

« Le calcul des impacts environnementaux monétaires – une méthodologie relativement nouvelle dans l’industrie de la mode – permet de mesurer différents facteurs environnementaux au même niveau. L’impact environnemental calculé par achat d’occasion sur Vestiaire Collective est de 0,39 €. Cela ne représente qu’un dixième de l’impact environnemental d’un nouvel achat », explique Vestiaire Collective dans le communiqué.

Dans le cadre du rapport, le détaillant de mode a interrogé 2 363 membres de 57 pays. 70 % des acheteurs ont déclaré que Vestiaire Collective avait empêché un nouvel achat, soit 17 % de plus que les études précédentes sur les plateformes de revente. De plus, chaque vêtement acheté via la plateforme permet d’économiser 17 kilogrammes de CO2, ce qui correspond aux émissions d’un trajet de 100 kilomètres avec une voiture neuve moyenne.

qualité, pas quantité

Le rapport d’impact a également révélé que Vestiaire Collective et son accent sur les articles de qualité encouragent les membres à investir dans la qualité. Ces articles ont une valeur de revente plus élevée et sont conçus pour durer plus longtemps.

« L’effet dit haut de gamme conduit à moins de nouveaux achats, car les acheteurs consomment moins de vêtements mais de meilleure qualité. De plus, l’enquête a révélé que très peu de membres (seulement 10%) utilisent les bénéfices de la vente de vêtements d’occasion pour de nouveaux achats », a constaté Vestiaire Collective.

Les plateformes de revente jouent ainsi un rôle central dans l’évolution des comportements d’achat : 50 % des vendeurs déclarent qu’ils n’auraient pas revendu leurs articles sans la plateforme.

On estime que 120 milliards de nouveaux vêtements et chaussures sont achetés chaque année. Le secteur de la revente contribue ainsi de manière significative à la mutation du secteur et est en croissance constante : sa part de marché devrait doubler, passant de 9 % à 18 % entre 2022 et 2030. Si cette croissance se poursuit, le nombre d’articles revendus au lieu de nouvellement achetés permettra d’économiser 38 milliards d’euros d’impacts environnementaux d’ici 2030, estime l’entreprise.

« Il est très encourageant de voir l’impact que les plateformes de revente de mode haut de gamme comme Vestiaire Collective peuvent avoir pour faire avancer le mouvement de la mode circulaire. Nous espérons que le travail que nous faisons dans cet espace incitera les entreprises et les consommateurs à changer et à consommer moins mais mieux pour réduire davantage les dommages environnementaux de l’industrie de la mode », conclut Fanny Moizant, co-fondatrice & Présidente de Vestiaire Collective.



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