Vers une nouvelle coupe biseautée allant jusqu’à 25 mille euros de revenus et une extension de la remise sur l’essence


La nouvelle réduction supplémentaire du coin de cotisation concernera les revenus moyens-bas : les travailleurs dont le salaire imposable peut atteindre 25 000 euros par an pourraient en bénéficier. L’hypothèse est étudiée par les techniciens du Palazzo Chigi, la Mef et le ministère du Travail, en vue de la présentation du Dl Aid bis de 14,3 milliards au conseil des ministres demain. L’intervention viendrait s’ajouter à l’exonération de cotisations de 0,8% instaurée par la loi de finances 2022 pour les salariés du public et du privé dont le salaire ne dépasse pas 35 mille euros.

Dans le décret législatif, qui a fait hier l’objet de réunions entre les ministères concernés qui ont duré jusque tard dans la soirée, il a été question ces derniers jours d’un éventuel nouveau découpage semestriel du coin de cotisation de 1 %, mais il est également envisagé de dépasser ce seuil jusqu’à la fin de l’année, sur la base des ressources disponibles qui sont toutefois limitées. L’hypothèse étudiée est que l’introduction du seuil de 25 000 euros aurait un effet renforcé sur les revenus moyens-bas, tandis que la fourchette de 25 000 à 35 000 continuerait à bénéficier de la baisse de 0,8 % jusqu’en décembre. Alternativement, la déduction supplémentaire sera étendue aux revenus jusqu’à 35 000 euros. Mais en l’occurrence le montant de l’allègement est aussi lié aux ressources nécessaires à l’avance de la revalorisation des retraites par rapport à janvier 2023 déjà annoncée aux syndicats.

Parmi les nouveautés, il y a aussi le calendrier de la prolongation des remises sur les droits d’accise sur les carburants, qui pourrait s’arrêter le 20 septembre, n’ajoutant ainsi qu’un mois par rapport à la dernière prolongation qui fixait la remise de 30 centimes, TVA incluse, au 21 août. .

Délimiter les modalités et l’extension des règles, qui pour le reste prolongent la durée de vie des crédits d’impôt pour les consommateurs d’énergie et les affamés de gaz au troisième trimestre et la prime sociale et la réduction des charges de système sur les factures au quatrième trimestre, est évidemment la limite de 14,3 milliards disponibles pour le décret, qui pour deux milliards abondants débloque les fonds gelés avec le décret législatif 80/2022. Pour les rendre disponibles, c’est l’ajustement budgétaire, approuvé hier à la Chambre (aujourd’hui c’est au Sénat) où la question des 9 milliards manquants à la contribution sur les extra-profits prévus par le Sole 24 Ore d’hier est tombée sur la discussion. « C’est un fait très grave », tonne Mario Turco, vice-président du M5S demandant au gouvernement « d’expliquer les raisons de la débâcle et les éventuels remèdes urgents ». Dans la lecture de Luigi Marattin (Iv), président de la commission des finances, la pierre d’achoppement est un avertissement des risques produits par “des règles écrites sur la vague de populisme”.

Revenant sur le décret attendu pour demain, dans le paquet de mesures sur le travail, le ministre Orlando a quantifié les syndicats à 25 millions pour la prolongation de la cotisation unique de 200 euros. Il s’agit essentiellement de 125 mille salariés qui – bien que gagnant moins de 35 mille euros – n’ont pas bénéficié au cours des six premiers mois de l’année de l’exonération de cotisations prévue par la loi de finances 2022, car touchés par des événements (maternité ou licenciements) couvert uniquement au sens figuré par l’INPS. L’indemnité est accordée automatiquement à ces travailleurs, sur la base d’une déclaration sur l’honneur, dans le salaire versé en octobre. Le travail intelligent pour les travailleurs fragiles et les parents d’enfants de moins de 14 ans sera prolongé, toujours selon ce qui a été annoncé par le ministre Orlando, expiré le 31 juillet (la durée est sujette à évaluation entre Lavoro et Mef, il est supposé jusqu’à fin octobre ou jusqu’à la fin de l’année). Aujourd’hui à la table technique CGIL, CISL et UIL demanderont, entre autres, de clarifier les chiffres et de renforcer l’intervention de décontribution pour les groupes les plus faibles, avec l’extension du quatorzième aux retraités jusqu’à 1 500 euros de pension.



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