Ventilation: "Itinéraire final en février" (Démir)


Ventilus : « Itinéraire défini en février » (Demir)

Le dossier sera déposé demain au gouvernement flamand. « Nous y indiquerons certains itinéraires et ils seront examinés dans un rapport d’impact environnemental. Ce n’est qu’en février que nous pourrons déterminer l’itinéraire définitif où nous affecterons le moins de personnes et d’entreprises possible », a déclaré le ministre.

« N’abandonnez pas la voie souterraine »

Le gouvernement flamand se penchera donc demain sur le dossier Ventilus. Le nouveau rapport du professeur allemand Westermann a accru le consensus sur la voie aérienne, bien que les protestations continuent de bouillonner au sein du parti au pouvoir CD&V.

Par exemple, le député flamand et bourgmestre de Ledegem Bart Dochy ne veut pas abandonner complètement la voie souterraine. « Ce serait tout à l’honneur du gouvernement flamand s’il avait un peu de patience pour écouter les inquiétudes qui subsistent chez les bourgmestres ».

Après le nouveau rapport de l’expert allemand Dirk Westermann, il est clair pour les partis gouvernementaux Open VLD et N-VA : le projet Ventilus en Flandre occidentale – la ligne à haute tension nécessaire pour acheminer l’électricité des parcs éoliens offshore vers la terre – doit être installé au-dessus du sol, car c’est tout simplement la seule solution viable.

Le cas est également clair pour les partis d’opposition Groen et Vooruit et le gouvernement doit prendre la décision. Seul le parti d’opposition Vlaams Belang est sur une ligne différente. Ce parti continue de travailler pour une solution souterraine et exhorte le parti au pouvoir CD&V à « garder le cap » et à continuer de s’opposer à l’option aérienne. Le CD&V ne s’opposerait pas à une discussion du dossier en Conseil des ministres demain.

Demain positionner les maires

Pourtant, tout le monde au sein du CD&V ne semble pas simplement accepter les conclusions tirées du rapport Westermann. Bart Dochy, bourgmestre de Ledegem en Flandre occidentale, par exemple, continue de pointer du doigt les inquiétudes locales quant à l’impact sanitaire d’une ligne aérienne à haute tension. Le membre du CD&V lit également dans le rapport de Westermann qu’une solution souterraine pourrait être envisageable dès que la technologie sera disponible. Pour le moment, cette technologie n’est pas là, mais selon Dochy, cette technologie peut évoluer rapidement.

Ce soir, Dochy, avec les autres maires de Flandre occidentale impliqués, s’entretiendra avec l’expert allemand. Demain, les bourgmestres de Flandre occidentale prendront position.

« Ce serait tout à l’honneur du gouvernement flamand s’il avait un peu de patience pour écouter les inquiétudes qui subsistent chez les maires », a déclaré Dochy.

Le député N-VA Bert Maertens, bourgmestre d’Izegem concerné, estime qu’il est important que les préoccupations locales aient été écoutées, non seulement des habitants, mais aussi des entrepreneurs. Il insiste pour qu’il y ait une politique d’accompagnement non seulement pour les résidents, mais aussi pour les entrepreneurs.



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