Entre la lagune et l’Est, un week-end « actif » pour découvrir le Quartier Touristique de Venise Orientale, où mer et rivières forment un réseau d’itinéraires pour les amateurs de plein air, à vélo, à pied ou à cheval

Andrea Mattei

Un pèlerin – sac à dos sur l’épaule et bâton à la main – qui arrive lentement de loin, un coureur qui court le dernier « long » pré-marathon, une famille en voyage dominical sur ses vélos officiels et d’autres, toujours en selle, mais sur de vrais chevaux. Ce entrelacement de sentiers et de routes anciennes, pistes cyclables et cavalières, est la maison idéale pour les amoureux du plein air. Un territoire marqué par l’eau des rivières et des lagons, par la mer et la campagne, pour un tourisme durable et saisonnier.

Venise orientale : la route depuis Portogruaro vers le bas

Romea Strata, une ancienne route de foi et de culture, part de la mer Baltique, traverse la moitié de l’Europe, entre en Italie depuis Tarvisio et débouche en Vénétie juste à San Michele al Tagliamento. Sur son chemin vers Rome, il traverse entièrement la région de Venise orientale, une zone autrefois couverte de forêts épaisses et dans laquelle l’eau a toujours joué un rôle primordial, où encore aujourd’hui le cours tortueux des rivières Tagliamento, Lemene, Livenza, Piave et Sile – et l’offre de la côte Adriatique le terrain idéal pour pratiquer des sports de plein air. Surtout en moyenne saison, cet automne comme au printemps, vous pouvez choisir parmi une infinité d’itinéraires qui mettent les villes côtières – Bibione, Caorle, Eraclea, Jesolo, Cavallino Treporti – en contact avec l’arrière-pays de tout le District de l’Est. Venise, jusqu’à Venise ou le Frioul voisin.

Gastronomie et vin dans le quartier touristique de Venise orientale

C’est un endroit parfait pour un week-end « en mouvement » : vous pouvez marcher ou faire du vélo le long des dunes côtières, entre la végétation basse typique de la côte et les forêts de pins immédiatement derrière. Un milieu sauvage où le vent, telle une sorte d’aérosol marin, charrie des gouttes d’eau saumâtre qui incrustent branches et feuilles de sel. Vous pouvez vous perdre dans le bouche de la Piaveoù il est difficile de distinguer la frontière qui divise la mer et le fleuve, l’eau salée se mélangeant à celle d’origine dolomitique.

Ça peut être fait halte (gastronomique) en bord de côte, où les traditionnelles balances de pêche avec leurs hangars sont aujourd’hui transformées en petits restaurants où l’on peut déguster du poisson fraîchement pêché. Et pas seulement le sable et la mer : il y a quelque chose à découvrir à quelques pas du centre de Jesolo un patrimoine historique et religieux uniquedans la zone archéologique trois églises construites les unes sur les autres, de dimensions de plus en plus grandes… Et retour à la plage en fin de week-end, pour profitez du coucher de soleil devant le phare de Piave Vecchiaassis sur les rochers ou dans un kiosque avec l’inévitable spritz à la main.





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