Venise 80 : le jeudi 7 est le jour de Lubo de Giorgio Rights et Holly de Fien Troch


holly par Fien Trochen Compétition, bat drapeau de la Belgique et des Pays-Bas. Le directeur est une jeune connaissance du Festival, en 2016 à Horizons il a présenté Maison, un film sur la maladresse des adolescents et avait remporté le prix de la réalisation.

Il revient sur la question avec ce film. Houx, avec Cathalina Geraerts, Felix Heremans et Greet Verstraete, nous emmène dans le monde de quinze d’où il tire son titre qui, un jour, téléphone à l’école pour prévenir de son absence. Peu après, un incendie se déclare dans l’institut, le bilan est tragique. La communauté est choquée et Holly est invitée à rejoindre un groupe de soutien.

La présence de la jeune fille semble apporter de la sérénité à la communauté, mais bientôt la frontière entre soutien et abus s’estompe, et Holly devient l’objet de demandes de plus en plus insistantes. Jouer avec les codes du cinéma d’horreurle film aborde le thème du mal-être adolescent à travers la figure d’une jeune fille dotée d’un pouvoir particulier.

Franz Rogowski est Lubo pour Giorgio Rights

Lubo par Giorgio Rights, film basé sur le roman Le semeur par Mario Cavatoreaborde un problème peu connu. En Suisse, en 1939, Lubo Moser (Franz Rogowski) un membre duethnie nomade des Jenisch – gitans persécutés par les nazis en Allemagne et victimes de discrimination dans leur pays il est appelé au service militaire dans l’armée suisse pour défendre la frontière, dans l’imminence de la guerre.

Mais loin de la famille ses enfants sont kidnappés par le gouvernement, selon un programme national de rééducation. Lubo se retrouve ainsi à redéfinir la frontière entre le bien et le mal et à planifier sa vengeance.

Salvador Dali selon Quentin Dupieux

Les propositions hors compétition d’aujourd’hui sont Amourle documentaire de Virginia Eleuteri Serpieri e Daaaaaali ! de Quentin Dupieux. Parabole – certes courte (et nous en remercions l’auteur) et surréaliste – sur le narcissisme des artistes interprétée par Anaïs Demoustier, Edouard Baer, ​​Jonathan Cohen, Gilles Lellouche, Pio Marmaï, Didier Flamand et Romain Duris,

Daaaaaali ! du prolifique acteur-musicien-DJ français met en scène la rencontre d’un journaliste français avec l’emblématique artiste surréaliste Salvador Dalí (joué par quatre acteurs différents) pour un projet documentaire qui ne verra jamais le jour.

Le film de Réalisateur, écrivain et artiste italien qui a réalisé le documentaire en 2015 Ma sœur est peintre face vers le haut, par la fille et 25 ans plus tard, le suicide de la mère noyée dans le Tibre. Le souvenir se déroule dans une longue marche à travers la ville la nuit.

Les images de la mère sont comme les pièces d’un puzzle qui s’ajoutent à celles de Rome. Sa silhouette émerge de l’obscurité et se retrouve dans planète Amor où se trouve une ville qui rappelle sa Rome et où chacun prend soin des autres.

« Bienvenue au Paradis », par les jeunes étudiants de Fare Cinéma

Mais ça vaut vraiment le détour aussi Bienvenue au paradis de Leonardo DiCostanzo, court métrage réalisé par le réalisateur d’Ischia avec les jeunes participants à l’atelier cinéma de Fondazione Fare Cinema dirigée par Paola Pedrazzini dont Marco Bellocchio est président.

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