Venise 2023 : lundi 4, Woody Allen fête ses 50 ans (film) et Priscilla (Presley) selon Sofia Coppola


LE Il y a deux films que l’on attend avec le plus d’impatience en ce début de deuxième semaine de la Mostra de Venise : hors compétition Coupe de chance par Woody Allenle cinquantième projet du réalisateur new-yorkais, le premier en français, avec Lou de Laâge, Valérie Lemercier, Melvil Poupaud et Niels Schneider, s’annonce comme une réflexion semi-sérieuse sur le poids du hasard dans la vie humaine (un des thèmes chers au réalisateur new-yorkais) et raconte Fanny (Lou de Laage) et Jean (Melvil Poupaud), deux jeunes amoureux installés dans un bel appartement parisien, à qui la vie semble sourire.

Lou de Laâge et Melvil Poupaud.

Quand pourtant Fanny retrouve son ami d’école Alain (Niels Schneider), reste désespérément fasciné par lui et la relation stable et bourgeoise se termine sens dessus dessous. Allen a qualifié son film d’histoire d’amour, de passion et, aïe, de violence dans le Paris contemporain.

Un regard sur la Tunisie contemporaine dans Horizons

Et puis il y a Oura el jbel (Derrière les montagnes) Film tunisien de Mohamed Ben Attia dans Horizons. Après quatre ans de prison et de séparation d’avec sa femme, Rafik cherche désespérément à renouer avec son fils. Pour ce faire, il l’enlève en plein jour, l’emmenant dans les bois pour lui montrer sa nouvelle découverte : une cabane – refuge. Cependant, l’endroit n’est pas inhabité et père et fils finissent par imposer leur présence à une famille locale.

Cailee Spaeny est Priscilla.

Les films de la Compétition du lundi 4 sont le très attendu Priscille de Sofia Coppola, qu’avec l’histoire vraie et tourmentée de Priscilla Beaulieu (Cailee Spaeny), la jeune épouse d’Elvis Presley, connue lorsque le déjà célèbre chanteur était au service militaire en Allemagne, continue dans le chemin des portraits féminins a commencé avec Le Jardin de la Vierge Suicideset a continué avec Perdu dans la traduction, Marie Antoinette, La tromperie.

Quand l’adolescente Priscilla rencontre Elvis (Jacob Elordi) lors d’une fête, lui, qui est déjà une superstar du rock’n’rolllui révèle une facette inattendue de lui-même. Basé sur la biographie de 1985 Elvis et moiécrit par la protagoniste elle-même, promet de révéler la face cachée d’un grand mythe américain.

Priscilla Presely dans le rôle de Marie-Antoinette

Une histoire qui a commencé sur une base de l’armée allemande et s’est poursuivie dans leur domaine de rêve à Graceland. Le directeur a déclaré que Priscilla est une jeune femme catapultée dans un monde amplifié (Graceland), comme une sorte de Marie-Antoinette.

Avec Aku Wa Sonzai Shinai (Le mal n’existe pas) De Ryusuke Hamaguchi, le réalisateur japonais de Conduire ma voiture, nous conduit dans un village de montagne isolé où vit en harmonie une communauté composée d’habitants et de familles transférées de la capitale.

Là, tuUne grande entreprise tokyoïte a l’intention de construire un camping de luxe, mettant en danger le délicat équilibre environnemental et se heurter à l’opposition de la population locale civilisée mais têtue.

Die Theorie von Allem (La théorie du tout) De Timm Kröger, amant dévoué d’Alfred Hitchcock, c’est le troisième titre de la Compétition. Le physicien Johannes arrive en Suisse en 1962 pour un congrès scientifique. Une série d’accidents inexpliqués entraînent d’étranges morts sur lequel l’homme décide d’enquêter, également grâce aux connaissances de Karin, une pianiste de jazz qui semble en savoir beaucoup plus que lui sur ce qui se passe autour d’eux.

Pet Shop Days, le thriller romantique du fils de Julian Schnabel

A ne pas négliger également Journées des animaleries du jeune Olmo Schnabel dans Orizzonti Extra, thriller romantique entre l’impulsif Alejandro, qui a fui le Mexique et devant un père dangereux et le naïf Jack. Ensemble, tous deux exploreront la vie underground et souvent sordide de New York.

Cédric Kahn nous attire toujours, avec Le procès Goldman qui avait ouvert La Quinzaine cannense (et qu’aucun distributeur italien ne semble avoir encore envisagé) nous avait mis de bonne humeur en ce début de festival (ce qui n’était pas arrivé cette année à Venise). Son Réalisation de hors compétition, à surveiller déjà pour le casting (Denis Podalydès, Emmanuelle Bercot, Xavier Beauvois, Valérie Donzelli), ainsi que pour le décor entre cinéma et politique. Simon (Denis Podalydès), réalisateur français confirmé, commence à tourner son propre film nouveau film sur la lutte de certains ouvriers pour sauver leur usine.

Mais rien ne se passe comme il se doit : la productrice Viviane (Emmanuelle Bercot) le menace de coupes budgétaires, son équipe se met en grève et l’acteur principal Alain (Jonathan Cohen) s’avère incontrôlable. Son seul allié dans cet enfer est Joseph (Stéphane Crépon), un jeune homme qui veut se lancer dans l’industrie et accepte de tourner le fabrication de du film, documenter l’histoire désastreuse dans les coulisses.

iO Femme © REPRODUCTION RÉSERVÉE



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