Venezuela, retour contre l’Equateur. Arteaga suffit pour le Mexique


Cadix et Bello répondent au but de Sermiento. Dans l’autre match du groupe B, le Mexique a battu la Jamaïque grâce à un but d’Arteaga.

Francesco Albanese

23 juin – 8h50 -MILAN

L’Équateur chute étonnamment lors de ses débuts dans la Coupe de l’America. Au Levi’s Stadium, le Venezuela est revenu au score pour s’imposer 2-1 grâce aux buts de Bello et Cadix, entrés en jeu en début de seconde période et décisifs en dix minutes. L’Équateur a finalement payé le prix de l’expulsion d’Enner Valencia après 22′ suite à un mauvais tacle. L’avantage de Sarmiento n’est qu’une illusion. Toujours dans le groupe B, l’aventure mexicaine commence aussi par un succès : 1-0 aux dépens d’une Jamaïque coriace, malchanceuse (but annulé pour Antonio) et qui a même frôlé l’égalisation en finale.

Équateur – Venezuela 1-2

En Équateur, le centre de gravité passe par les pieds de Kendry Paez, un talent né en 2007 acheté à Chelsea il y a un an (dès qu’il aura 18 ans, il atterrira à Londres). C’est lui qui a failli prendre l’avantage après 20′ grâce à un tir du pied gauche miraculeusement stoppé par Romo, le grand protagoniste de l’après-midi américain. Dans la même action, sur un ballon lâche, Enner Valencia entre avec une jambe droite sur la poitrine de Martinez. Le VAR rappelle l’arbitre, direct rouge. L’expulsion n’a pas effrayé l’Équateur, qui a eu le courage de jouer et a été récompensé à la 40e minute avec le premier but inscrit par Jeremy Sarmiento, qui a bien récupéré un ballon perdu à l’entrée de la surface et a tiré le penalty. Deuxième mi-temps au cours de laquelle le match s’est joué dans une moitié de terrain, l’Équateur étant tous rassemblés à quelques mètres pour défendre. Batista envoie Cadix et Bello : ce seront eux qui vont tout renverser entre la 64e et la 74e minute. Cadix d’un tir placé au premier poteau, Bello rusé après un court dégagement de Dominguez. Excellent match du défenseur de Parme Osorio. Le Venezuela, avec cynisme et caractère, remporte les trois premiers points du groupe.

Mexique-Jamaïque 1-0

Dans le cadre magnifique du Nrg Stadium de Houston, le Mexique contrôle le jeu et frappe Waite à plusieurs reprises. Le gardien jamaïcain est l’auteur de nombreuses interventions qui maintiennent à flot l’équipe nationale dirigée par l’Islandais Hallgrimsson, alignée avec un audacieux 3-4-2-1 avec Michael Antonio comme seul attaquant. L’attaquant de West Ham est l’homme le plus dangereux de la Jamaïque. A la 37ème minute, il sonne d’un tir de l’extérieur, au début de la seconde mi-temps il marque également le premier but de la tête, mais le VAR l’annule pour hors-jeu. L’équipe nationale tricolore paie pour une prestation incolore de Gimenez, qui n’a jamais été présent dans le match. Celui qui devient le vainqueur du match est l’arrière Arteaga qui résout le problème d’un tir du pied gauche dans le corner à vingt minutes de la fin. Cette fois, Waite n’a rien à faire. Bien dans le temps additionnel, Lembikisa, né en 2003, trompe les Reggae Boyz sur un tir extérieur bien stoppé par Gonzalez.





ttn-fr-4