Vasseur n’est pas d’accord : « Red Bull teste à Imola ? Utilisé pour tester les développements »


Le directeur de l’équipe Ferrari proteste contre la journée d’essais de Verstappen avant le Grand Prix de Barcelone : « À une semaine de la course, ces tours visent davantage à apporter des améliorations. » Puis il précise : « Je ne leur en veux pas, tout est dans les règles »

Jacopo Moretti

27 juin – 12h00 -MILAN

Avant de partir pour Barcelone, où il a pris la première place du GP d’Espagne, Max Verstappen a été le protagoniste d’un test à Imola organisé par Red Bull. Et la présence du champion néerlandais sur les rives du Santerno a fait lever le nez au directeur de l’équipe Ferrari, Fred Vasseur. « Un test comme celui-ci, une semaine avant la course et avec un pilote régulier en piste, c’est plus du développement qu’autre chose », a expliqué le Français à The Race.

Les règles

Red Bull a profité des journées de piste accordées par la FIA pour améliorer la tenue de route de la monoplace sur les vibreurs, profitant d’une piste, celle d’Imola, particulièrement exigeante à cet égard. De plus, à partir de cette année, l’équipe peut utiliser la RB18, la première voiture à effet de sol de Milton Keyens, obtenant ainsi une comparaison directe avec la monoplace de 2024. En effet, le règlement autorise l’utilisation de voitures âgées d’au moins deux ans, rendant ainsi l’utilisation possible. du RB18 parfaitement légal. De même, ce n’était pas un test secret. Les équipes ont l’obligation d’informer les équipes rivales et profitent généralement de ces opportunités pour faciliter l’apprentissage des jeunes pilotes à conduire une F1 moderne.

les déclarations

Et justement sous ce dernier aspect, Vasseur a proposé une répartition des essais en fonction du pilote impliqué sur la piste. « Ce que vous pouvez faire avec un jeune pilote est différent de ce qu’un starter vous permet de faire. Il est clair que dans ce cas, il s’agissait d’une question de développement, surtout une semaine avant la course – explique le Ferrari TP à propos du test de Verstappen – « il est nécessaire de diviser les jours entre les pilotes partants et non partants, de manière à permettre au ce dernier pour s’améliorer et parcourir des kilomètres. En tout cas, je n’en ai pas contre Red Bull, ils ont tout fait régulièrement. »

les conséquences

Le compromis proposé par Vasseur pourrait représenter une bonne solution. Afin d’empêcher les équipes d’utiliser ce type d’essais sur piste pour collecter des données utiles pour le championnat du monde en cours, la FIA a rendu obligatoire l’utilisation de voitures dont les spécifications remontent à l’année de production, interdisant l’utilisation de composants mis à jour. De même, les pilotes ne peuvent rouler qu’avec des pneus expérimentaux fournis par Pirelli, différents de ceux utilisés cette saison. Cela ne veut pas dire que, comme dans le cas de Red Bull, si l’objectif est de vérifier le comportement de la voiture sur les trottoirs, ces restrictions sont relativement inefficaces. Une subdivision dans le type d’épreuves, avec quelques journées réservées aux jeunes pilotes uniquement, permettrait à ces derniers d’acquérir de l’expérience sans privilégier un pilote régulier. Reste désormais à savoir si le constat de Ferrari restera un constat isolé ou si d’autres écuries suivront la thèse avancée par Maranello.





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