Vandenbroucke retire deux types de masques buccaux du marché

Les recherches de l’institut de santé Sciensano ont déjà souligné la présence de particules de dioxyde de titane dans de nombreux masques buccaux réutilisables et jetables en fibres naturelles ou synthétiques l’année dernière. Le dioxyde de titane est utilisé, entre autres, pour donner une couleur blanche aux fibres des produits textiles tels que les vêtements et le linge de maison, pour les rendre mates ou pour les protéger contre les rayons UV et la décoloration. L’inhalation des particules peut être potentiellement nocive pour la santé.

Vandenbroucke a chargé Sciensano de poursuivre l’enquête. L’institut a également vérifié si d’autres particules de substances chimiques sont présentes dans les masques buccaux, telles que des ions d’argent et des nanoparticules d’argent. Par exemple, l’argent est souvent utilisé comme biocide pour nous protéger contre les bactéries, les organismes étrangers ou les virus. Encore une fois, une inhalation excessive peut être potentiellement nocive.

Bien que Sciensano ait utilisé un niveau d’exposition théorique pour les analyses, l’institut conclut que deux masques – basés sur ce niveau théorique – contiennent des valeurs d’argent trop élevées, rapporte le cabinet Vandenbroucke. Par conséquent, la distribution du masque buccal Suprgoods a été rappelée et arrêtée par l’agence du médicament. Seules quelques dizaines de masques de ce type ont été vendus dans le monde. La distribution du masque buccal Avrox avait déjà été stoppée en 2021 après les premiers résultats sur le dioxyde de titane. Ils ne sont plus distribués et le stock restant est détruit.

Avec sa collègue Zakia Khattabi, Vandenbroucke a demandé à l’administration de mettre le sujet à l’ordre du jour de la Commission européenne. Elle est compétente pour l’utilisation de substances chimiques dans les produits de consommation. Entre-temps, la Direction générale de l’environnement a contacté les fabricants pour élaborer une réglementation concernant l’enregistrement et l’étiquetage obligatoires de tous les masques buccaux sur le marché belge.

Cela devrait conduire à un aperçu complet de tous les masques faciaux sur le marché, y compris les produits chimiques utilisés dans la production. Il y aura également un nouveau programme de contrôle pour surveiller la qualité des masques buccaux. En outre, un amendement à l’arrêté royal est en préparation pour réglementer et cartographier l’utilisation des nanomatériaux.