Le ministre fédéral des Affaires sociales Frank Vandenbroucke (Vooruit) et la ministre flamande du Travail Hilde Crevits (CD&V) ont signé lundi un protocole d’accord sur la réintégration des malades de longue durée. L’objectif est d’atteindre 12 000 parcours achevés de réinsertion professionnelle d’ici 2024.
La Flandre compte 243 000 malades de longue durée. Les résultats actuels montrent que 24 mois après le début d’un processus de réintégration, seuls 30 % du groupe supervisé sont de retour au travail. Cela doit augmenter, disent les deux ministres. S’il reste encore 7 500 trajectoires nouvellement entamées cette année, ce nombre devrait passer à 10 000 en 2023 et à 12 000 trajectoires de réinsertion en 2024.
Les coordonnateurs du retour au travail, auxquels le gouvernement fédéral a déjà donné son feu vert, jouent un rôle important à cet égard. Ils doivent montrer aux malades de longue durée le chemin à travers le labyrinthe des services, vers la bonne organisation qui peut les aider de manière optimale. Toute personne malade qui souhaite un soutien pour reprendre le travail peut, dès le premier jour de l’invalidité, faire appel à ces coordinateurs de la caisse d’assurance maladie, ou contacter le VDAB ou des partenaires.
Pour ceux qui ne prennent pas eux-mêmes l’initiative ou ne trouvent pas le chemin vers l’orientation appropriée, il y aura un délai clair. Au plus tard après quatre mois d’incapacité de travail, le médecin-conseil évaluera si la personne peut entreprendre des démarches vers le travail et si un accompagnement est nécessaire. Le médecin peut alors demander au coordinateur Back To Work de contacter la personne concernée.
L’intention est que 40 coordonnateurs commencent à travailler cette année. En 2023, il y en aura 60, qui viendront s’ajouter aux caisses d’assurance maladie.
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