Les abris d’urgence pour demandeurs d’asile doivent également rester ouverts après le 1er avril. C’est ce que le secrétaire d’Etat à l’Asile et à la Migration Eric van der Burg (VVD) a demandé jeudi aux 25 maires du Conseil de sécurité, selon l’agence de presse ANP. À cette date, plusieurs municipalités arrêteraient effectivement les soins de crise.
De nombreux maires ont déjà indiqué qu’ils accéderaient à la demande de Van der Burg. Le secrétaire d’État et le Conseil de sécurité ont également évoqué les ressortissants de pays tiers d’Ukraine : quelque 4 700 réfugiés qui ne sont pas originaires de ce pays, mais qui ont fui la guerre qui fait rage là-bas. Un accord leur permettant de rester aux Pays-Bas expire début mars. Les maires ont demandé à Van der Burg de prolonger la mesure, ce à quoi le ministre a répondu positivement.
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Étanchéité
Van der Burg est à la recherche de plus de lieux de réception. Actuellement, les refuges d’urgence et les centres de demandeurs d’asile ordinaires sont déjà pleins à craquer. Les centres sont pleins et en raison de la pénurie sur le marché du logement, les demandeurs d’asile qui ont droit à un logement ne peuvent souvent pas déménager car il n’y a pas de logements disponibles.
Le besoin est grand, car des milliers de nouveaux demandeurs d’asile sont attendus dans les mois à venir. Signalé la semaine dernière CNRC que l’Agence centrale pour l’accueil des demandeurs d’asile (COA), le service de l’immigration de l’IND, la police et le ministère de la Justice mettent en garde contre une « crise de l’asile socialement perturbatrice », qui pourrait être encore plus grave que l’été dernier. Van der Burg a déclaré plus tôt cette semaine qu’il s’attend à ce que 13 000 nouvelles places d’accueil soient réalisées avant l’été.