Van der Burg après beaucoup d’agitation: l’arrangement lit-bain-pain reste toujours

Il n’y a rien de mal avec le régime lit-bain-pain pour les personnes sans permis de séjour, comme les demandeurs d’asile qui ont épuisé toutes les voies de recours. Le secrétaire d’État Eric van der Burg (Asile) le jure dans une courte lettre à la Chambre des représentants. Comme convenu dans l’accord de coalition, la soi-disant installation nationale pour étrangers (LVV) sera étendue à un réseau national.

Des sources de La Haye confirment que des pressions ont été exercées sur Van der Burg pour qu’il revienne sur sa décision antérieure de ne plus y consacrer d’argent d’ici 2024.

Van der Burg voulait supprimer le programme, qui coûte environ 30 millions d’euros par an car des coupes devaient être faites, a déclaré mardi un porte-parole du secrétaire d’État. Cela a provoqué beaucoup d’émoi, y compris parmi les partis de coalition D66 et ChristenUnie. Les députés des deux factions ont immédiatement annoncé qu’ils ne voulaient pas se débarrasser du régime.

Mais Van der Burg s’est également fait dire à d’autres niveaux politiques que la suppression du programme allait à l’encontre des accords antérieurs et devait être retirée.

Jouer

La lettre du secrétaire d’État à la Chambre montre donc un virage à 180 degrés. «Le cabinet discutera de la poursuite de la LVV avec les municipalités. L’objectif est de parvenir à des accords administratifs conformes à l’accord de coalition, grâce auxquels le financement est rendu possible par les fonds de l’asile», écrit Van der Burg.

Non seulement les politiciens de La Haye, mais aussi les municipalités ont réagi avec fureur, notamment parce qu’ils n’ont pas été informés à l’avance de la décision du secrétaire d’État. En 2019, Amsterdam, Eindhoven, Groningue, Rotterdam et Utrecht ont lancé un projet pilote pour les personnes sans permis de séjour.

Don Ceder de la ChristenUnie est « heureux que le secrétaire d’État soit parvenu à des idées différentes et continue d’assurer un accueil décent », déclare le député dans une première réponse.

La disposition est extrêmement délicate depuis des années. Le projet pilote était un compromis entre le PvdA et le VVD, les partis de la coalition de Rutte II. Ce cabinet a failli tomber sur la question en 2015.

La Chambre des représentants débattra mercredi de l’accueil des demandeurs d’asile.



ttn-fr-43