Vainqueur du match de Cernoia: la Femme interrompt l’invincibilité de la Roma

La Juve protège bien l’urgence et s’approprie le grand match. Les Giallorossi en dix dans la dernière demi-heure pour l’expulsion de Giugliano

La Juventus Women renoue avec le succès (après un match nul en interne avec l’Inter) et fait le grand match face à la Roma 1-0, invaincue jusqu’ici. Les bianconere montent momentanément en tête du classement, en attendant les matchs de la Fiorentina et de la Sampdoria (disputés dimanche contre Parme et Côme) qui pourraient se retrouver en tête de la Serie A féminine avec plein de points après trois journées. Le sentiment est cependant que ce seront les équipes de Montemurro et Spugna qui disputeront le championnat jusqu’au bout, devant entre-temps calibrer leurs forces entre le championnat et la Women’s Champions League.

ROME SOUS PRESSION

Pour décider du premier duel le jeu d’un champion : Cernoia. Ce qui au final récompense les sacrifices d’une Juve en pleine urgence en ce début de saison, notamment en défense. Gama est sorti, Sembrant disqualifié : puis Montemurro propose Nilden à droite, Rosucci recule et demande à Salvai de l’aider immédiatement, même si l’usine revient pour la première fois après un long arrêt de 271 jours. La tâche d’arrêter les Giallorossi, sous pression depuis le tout début, revient avant tout à Peyraud Magnin, capable de mettre hors d’état de nuire les tentatives de Glionna (anciennement de la course comme Bonfantini) et encore d’Andressa et Giacinti.

CERNOIA DÉCIDE

Le scénario change au début de la seconde mi-temps, lorsque la Juve frappe d’abord la barre transversale avec Girelli puis passe avec un tir croisé empoisonné de Cernoia, qui trahit Ceasar. L’inertie du match change, les Bianconere remontent le centre de gravité et les Giallorossi semblent moins confiants. Lenzini, un autre de retour de blessure, retrouve Salvai au bout d’une heure. La Roma reste à dix dans la dernière demi-heure en raison de l’expulsion de Giugliano (double jaune). Les insertions de Cinotti et Serturini (dangereuses sur la fin) sont utiles pour relancer la manœuvre de l’hôte. Mais les Giallorossi, proches du quatre-vingt-dixième avec Wenninger, sentent le coup et ne le reprennent jamais.



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