Vaincre les inégalités sur le territoire en donnant à chacun le droit d’accéder aux nouveaux services et limiter le phénomène du tourisme procréatif sont les objectifs des nouveaux tarifs établis par le ministère de la Santé.


Den janvier 2024, les femmes de toute l’Italie pourront utiliser le procréation médicalement assistée homologue sans rien payer d’autre qu’un billet. Toutefois, pour l’hétérologue, le prix du billet sera décidé par chaque région et pourrait s’élever à environ 1 500 euros, soit un prix plus élevé car il est influencé par l’origine des gamètes donneursqui sont presque toujours importés.

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Procréation assistée gratuite pour tous

Une grande bonne nouvelle ainsi que « le bon chemin » pour accompagner les femmes qui, confrontées à des difficultés à concevoir, choisissent PMA» a déclaré le ministre de la Santé Orazio Schillaci, s’exprimant lors de la conférence « Naissance : chantier en cours» promu par SIGO, la Société italienne de gynécologie et d’obstétrique.

Un pas en avant pour les femmes

Mais aussi une nette avancée, étant donné que l’approbation des nouveaux LEA, les niveaux d’assistance indispensables, était attendue depuis 2017. Ceux-ci, en fait, prévoir une augmentation des services de santé, garanti aux citoyens gratuitement ou contre paiement d’un ticket, y compris la procréation assistée. En avril dernier, l’accord a finalement été conclu avec les autorités régionales et le nouveau tarif entrera donc en vigueur à partir du 1er janvier 2024.

Actualité pour l’accès à la procréation assistée en santé publique : le service possible avec le paiement d’un seul ticket (Getty)

Moins d’inégalités et moins de tourisme procréateur

L’objectif est clairement de vaincre les inégalités dans le territoire en donnant à chacun le droit d’accéder aux nouveaux services, étant donné qu’aujourd’hui la procréation assistée homologue n’est disponible gratuitement que dans quelques régions d’Italie. Mais c’est aussi de l’espoir limiter le phénomène du tourisme procréatifqui pousse aujourd’hui des milliers de couples à se déplacer du sud de l’Italie vers le nord de l’Italie pour accéder aux soins.

«Les dernières données disponibles – a souligné le ministre – indiquent qu’en 2021, après le recul enregistré pendant la pandémie, une nette reprise dans l’application de toutes les techniques Pma. En particulier, en 2021, elles ont enregistré une augmentation de 36% par rapport à 2020, les grossesses de 50% et les enfants nés vivants de 49%.

Stop à la maternité réservée aux plus riches

Le manque d’homogénéité des tarifs dans le secteur privé, vers lequel se tournent la plupart des gens pour éviter les interminables listes d’attente du secteur public, fait que la possibilité d’avoir des enfants est réservée aux plus riches. D’après les données Sigo, cependant une fécondation homologue coûte de 3 500 à 6-7 000 euros Et pour un hétérologue de 5 000 à 9 000 euros. Des chiffres qui soulignent à quel point l’approbation du décret tarifaire a été cruciale.

«Un engagement supplémentaire est nécessaire – a réaffirmé Schillaci – pour garantir à tous les couples la possibilité d’accéder aux structures et services publics visant à protéger la santé reproductive». Donc soutien à la natalité elle a également besoin de la contribution du personnel soignantdes gynécologues aux sages-femmes en passant par les médecins généralistes. Mais il faut aussi assurer une présence généralisée de consultantsqui a toujours été un garde-fou sanitaire et un élément indispensable de la stratégie de soutien à la natalité, qui doit être mise en réseau avec les médecins généralistes, les autorités sanitaires locales et les structures hospitalières.

L’hiver démographique italien fait peur

Toutes ces mesures du taux de natalité interviennent à un moment de crise des naissances qui a atteint un pic négatif significatif. Ce qui est maintenant défini « L’hiver démographique », sur la base des dernières données Istat, a atteint son apogée en 2022. Pour la première fois en effet, depuis l’unification de l’Italie, il y a eu moins de 400 000 naissancessoit environ 2% de moins que l’année précédente, au cours de laquelle le bilan négatif depuis l’unification de l’Italie avait déjà été enregistré. Une grande récession qui a débuté en 2008 et qui s’est progressivement aggravée. Depuis lors, en effet, la courbe descendante ne s’est jamais arrêtée, ce qui a amené les observateurs à parler d’une situation alarmante dans laquelle le taux de natalité s’effondre, l’âge moyen de la population augmente et le nombre de décès dépasse de loin celui des naissances.

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