Vaccin obligatoire pour les enseignants, pas de vax reste salarié mais ne peut pas enseigner


Unité de mission du 1er avril au 31 décembre 2022 non plus sous la tutelle du ministère de la Défense mais sous les dépendances du Premier ministre et du ministère de la Santé. Et puis encore du 1er au 30 avril dans les restos couverts green pass base pour tous (on parlait de distinction pour les Italiens avec le « super » et les touristes étrangers avec le « base », qui saute plutôt). Ce sont quelques-unes des nouveautés du texte du décret-loi Covid 24/2022 (« Dispositions urgentes pour surmonter les mesures de lutte contre la propagation de l’épidémie de Covid-19, à la suite de la cessation de l’état d’urgence »), publié au Journal Officiel du jeudi 24 mars une semaine après le feu vert du CDM. Les innovations majeures concernent l’école : i les enseignants sans vaccins continueront de ne pas pouvoir enseigner jusqu’à la fin de l’année scolaire. Mais ils ne perdront pas leur salaire car, à partir du 1er avril, ils pourront être affectés à d’autres tâches de soutien.

L’arrêt à la passe verte à partir de mai

Le décret a obtenu le feu vert du Conseil des ministres jeudi 18 mars. Et il a esquissé les étapes vers le retour à la normale après plus de deux ans de pandémie, avec l’arrêt du certificat vert à partir de mai, tant dans la version « de base » (juste l’écouvillon négatif) que dans la version « super » (vaccin ou récupération uniquement) à l’intérieur, à l’exception des visites dans les hôpitaux et les RSA.

Jusqu’au 15 juin, le pass vert de base ne suffit pas pour enseigner

Dans le texte publié dans la Gazzetta, un paragraphe sur la vaccination obligatoire pour le personnel enseignant des écoles a été introduit. Il est notamment précisé que jusqu’au 15 juin 2022 « la vaccination est une condition indispensable à la réalisation des activités pédagogiques au contact des élèves. Les directions d’école veillent au respect de l’obligation ». Bref, la passe verte de base ne suffit pas pour enseigner. En cas de non-exécution, la suspension du salaire n’est pas déclenchée mais le directeur d’école doit « utiliser l’enseignant défaillant dans des activités de soutien pour l’établissement scolaire ». Non aux cours avec élèves, donc, mais affectation à d’autres tâches. Les chefs d’établissement « prévoient, à partir du 1er avril 2022 et jusqu’à la fin des enseignements de l’année scolaire 2021/2022, le remplacement des personnels enseignants et éducatifs non vaccinés par l’attribution de contrats à durée déterminée qui sont résiliés de plein droit à la moment auquel les sujets remplacés, ayant rempli l’obligation de vaccination, retrouvent le droit d’exercer l’activité didactique « . La mesure coûte 29 millions.

Pass vert de base également au restaurant

Du 1er au 30 avril, le pass vert de base (vaccin, cicatrisant ou écouvillon négatif) sera suffisant pour les transports longue distance : (avions, bateaux, trains à grande vitesse et interurbains, bus réguliers) et pour « la participation du public à des spectacles ouverts aux public, ainsi qu’aux événements sportifs et aux compétitions, qui se déroulent en plein air ». Autrement dit, accéder aux stades, aux concerts et aux représentations théâtrales ou cinématographiques en plein air. Obligation d’avoir un laissez-passer vert de base également pour les cantines, les concours publics, les stages publics et privés, les entretiens visuels en face à face avec les détenus et les détenus, au sein des prisons pour adultes et mineurs. Dans la version finale publiée au Journal officiel, il est précisé que le pass vert de base suffit même pour les restaurants couverts.

Une unité de mission à la place du commissaire

Avec la fin de l’état d’urgence, l’ère du général Figliuolo prend fin. Et les activités du Comité Technique Scientifique se clôturent. La gestion de la campagne de vaccination sera confiée du 1er avril au 31 décembre à une Cellule pour l’achèvement de la campagne de vaccination et pour l’adoption d’autres mesures de lutte contre la pandémie, dont le directeur sera nommé par arrêté du Président du Conseil des ministres. . À partir du 1er janvier 2023, le ministère de la Santé reprend les fonctions de l’unité d’urgence COVID-19



ttn-fr-11