UNICEF : « Les bombardements dans le nord de l’Éthiopie ont touché des jardins d’enfants »


Le bombardement d’hier de la capitale de la région du Tigré (au nord de l’Éthiopie) a touché un jardin d’enfants. Ceci est confirmé par l’UNICEF, le fonds des Nations Unies pour l’enfance.

Les rebelles du Front de libération du peuple du Tigré (TPLF) ont déclaré hier qu’un bombardement de l’armée de l’air éthiopienne sur la capitale régionale de Mek’ele a touché un jardin d’enfants et une zone résidentielle. Le radiodiffuseur public du Tigré a fait état de sept morts parmi les civils, dont trois enfants.

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Le gouvernement éthiopien a rejeté les accusations des rebelles comme étant « fabriquées » et a déclaré que l’armée de l’air ne visait que les sites militaires. Elle a même affirmé que les rebelles mettaient « de faux sacs mortuaires dans les zones civiles » et disaient ensuite que l’armée de l’air attaquait des civils.

Un des blessés.

Un des blessés. ©REUTERS

L’UNICEF est maintenant la première organisation internationale à confirmer le bombardement du jardin d’enfants. L’UNICEF condamne fermement la frappe aérienne à Mek’ele, a déclaré la chef Catherine Russell dans un communiqué. « L’attaque a touché un jardin d’enfants, tuant plusieurs enfants et en blessant d’autres. » Russell appelle toutes les parties à cesser de se battre.

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Depuis mars, un cessez-le-feu s’est tenu entre les troupes fidèles au gouvernement et les rebelles du TPLF d’autre part. Ils ne reconnaissent pas le gouvernement d’Addis-Abeba.

Un des blessés.

Un des blessés. ©REUTERS

En novembre 2020, un conflit sanglant avait éclaté entre les deux parties. Cependant, les combats ont repris depuis mercredi, après que le gouvernement a accusé les rebelles de rompre la trêve. Auparavant, les rebelles avaient déjà évoqué « une offensive à grande échelle » du gouvernement.




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