Une zone de liaison sort les réserves naturelles de leur isolement

« Nous avons tout un système de zones de liaison à Drenthe, dont la plupart doivent encore être construites. Mais celle-ci est très particulière, elle est très longue. Du village de Hollandscheveld, presque jusqu’au Reest. Une bande entière, ce qui fait que les réserves naturelles qui s’y trouvent seront reliées », déclare Dekker avec enthousiasme. La bande est constituée d’une variété de prairies, de forêts, d’eau et de landes et mesure en moyenne une vingtaine de mètres de large.

« S’il y a des zones naturelles lâches dans le paysage et qu’une exploitation agricole normale est effectuée autour d’elles, alors ce sont tous des ‘pots de fleurs’. Ici, un morceau de bruyère, là un petit marais, mais ils ne fonctionnent pas de manière ‘totale’. « . Plantes et animaux, ces zones ont alors peu ou pas de lien avec les plantes et les animaux à un kilomètre de distance », explique Dekker.

« Certains animaux sont très mobiles, mais d’autres ne quittent pas ce lopin de terre. En fin de compte, vous obtenez une situation dans laquelle les plantes et les animaux deviennent si pauvres génétiquement qu’ils disparaissent. Si vous vous assurez que les zones sont connectées, vous verrez que de nouveaux le sang arrive dans une telle population et ils rebondissent et deviennent vitaux. »

Les choses s’annoncent bien pour la grenouille des landes, le lézard vivipare et peut-être même la vipère. « Au loin, on aperçoit déjà pousser des plantes qui rappellent une bruyère : bruyères, bruyères arbustives, rousses migratrices, mousses, végétation basse. Ces animaux peuvent en profiter pour se déplacer progressivement vers la réserve naturelle la plus proche. »

Un exemple d’une autre zone récemment achevée est le Verlengde Middenraai, adjacent au Mantingerzand. Ces nouvelles connexions avec la nature se créent avec de nombreuses autres parties. Dekker : « En collaboration avec les agriculteurs, les services des eaux, les communes, les commissions d’aménagement du territoire. Vous avez alors la possibilité de tirer parti de ces zones de connexion écologiques ici et là, afin de sortir les réserves naturelles de leur isolement. »



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