C’est le président salvadorien Nayib Bukele qui avait précédemment déclaré la guerre à ces gangs. Le président avait annoncé le 23 novembre que les villes seraient encerclées afin que l’armée puisse fouiller les maisons une par une et arrêter les membres des gangs. Soyapango est la première ville où cela se produit.
A l’aube, des soldats et des policiers sont postés à tous les abords de la ville. Tous ceux qui veulent entrer ou sortir de la ville ont été contrôlés. Les agents des forces de l’ordre sont chargés d’arrêter « tous les membres de gangs qui restent », a déclaré Bukele, un par un.
Environ 58 000 membres présumés de gangs criminels, les redoutables « maras », ont été arrêtés au Salvador depuis que le président Bukele a déclaré la guerre aux gangs fin mars. Soyapango est considérée depuis des années comme une ville dangereuse à cause de ces gangs. Les mesures prises par le gouvernement de Bukele ont entraîné « une énorme amélioration de la sécurité », a déclaré le maire Nercy Montano plus tôt cette semaine.