Une tueuse de nouveau devant le tribunal après une overdose de pilules

Par Anne Losensky

Il est resté silencieux le premier jour du procès. Le deuxième jour du procès, il gisait immobile dans sa cellule de la prison de Moabit, diagnostic : overdose de somnifères. Au troisième jour du procès, il est de retour au banc des accusés.

En 2021, le tueur de filles Bekim H. (43 ans) a été condamné à la réclusion à perpétuité pour le viol et le meurtre d’une écolière (15 ans) le 5 août 2020 à Rummelsburg Bay. Mais la Cour suprême a annulé le verdict.

Dans un nouveau procès, il se précise désormais : va-t-il rester derrière les barreaux en prison ou dans une psycho-clinique ?

D’où a-t-il obtenu les pilules ?

Le juge : « Ça va ? » Un médecin :  » Il a été immédiatement admis en réanimation jeudi dernier, mais ses signes vitaux étaient stables.  » Où a-t-il obtenu les somnifères en prison ? « Il les a eus quand il en avait besoin, les collectionnait depuis longtemps. »

Bien qu’il y ait l’instruction: prendre sous surveillance. Le juge : « Alors il a juste fait semblant de l’avaler. Que peux-tu y faire? »

Le médecin : « Asseyez-vous pendant 20 minutes et attendez.

Y a-t-il des séquelles de l’empoisonnement aux comprimés à craindre ?

Le médecin :  » Non. La principale chose qui le dérange, ce sont les longues périodes d’enfermement dans le centre de détention, c’est pourquoi il l’a fait, dit-il.

Sans pitié

La fille assassinée n’a probablement pas joué un rôle majeur, il s’est soucié de lui-même.Même lors du premier procès, le rapport psychologique à son sujet disait : Sa vie consistait principalement à faire la fête et à satisfaire des besoins spontanés.

Encore et encore, il a réussi à tromper et à manipuler les gens. Après avoir violé une femme de 68 ans en 2001, il a été envoyé dans un service psychiatrique (au lieu de la prison).

13 ans plus tard, il avait convaincu tous les experts qu’il était inoffensif. Il a été libéré comme « guéri ».

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Il a enroulé sans effort autour de son doigt une aide-soignante censée le contrôler : il a réussi à la faire se sentir comme la mère qu’il n’a jamais eue.

L’empoisonnement à la pilule aurait également pu être mis en scène pour récupérer son chemin. C’est donc écrit en marge du procès : Si derrière les barreaux, alors s’il vous plaît en psychiatrie.

Jugement le 29 septembre.



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