Une trace ADN vieille de 25 ans est-elle suffisante pour prouver l’assassinat d’Els Slurink de Groningue ? Le tribunal doit statuer aujourd’hui



Le tribunal statuera cet après-midi dans l’affaire Els Slurink. La psychologue de 33 ans a été poignardée à mort dans sa propre maison sur Van Brakelplein à Groningen en mars 1997.

Le ministère public requiert 10 ans de prison contre Jahangir A. (45 ans). L’homme a été arrêté l’an dernier pour la mort violente d’Els Slurink, car son ADN se trouvait sous un ongle de sa main. Il est entré en scène après que de nouvelles techniques ont été utilisées pour rechercher des traces d’ADN sous les ongles de la victime.

L’ADN de Jahangir est-il également la preuve qu’il a tué la victime ? Le tribunal devra répondre à cette question aujourd’hui.

Oui, répond le ministère public. Il n’y a pas d’autre moyen. La probabilité que Jahangir A. ne soit pas l’homme qui a poignardé Els avec un objet pointu est très faible. Rien de tout cela, dit l’avocat du suspect : « Que le matériel se soit retrouvé sous son ongle alors qu’elle se serait prétendument défendue est une hypothèse qui ne repose sur rien. »



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