Une rue pleine de drapeaux pour accueillir les réfugiés ukrainiens

Le drapeau ukrainien est affiché dans toutes les maisons de la Burgemeester Suijsstraat à Tilburg. Un accueil pour les 150 réfugiés qui seront accueillis dans leur quartier à partir de la semaine prochaine. Les habitants en sont fiers : « N’est-ce pas une belle image ?

Wendy Powell était presque en larmes, admet-elle, lorsqu’elle a vu pour la première fois sa rue bordée de drapeaux ukrainiens : « Nous voulons que les réfugiés se sentent les bienvenus ici ».

Femke Bossers est également touchée par la solidarité dans sa rue. Les réfugiés ukrainiens seront bientôt pris en charge dans le bâtiment GGD à proximité : « Quand on a su que des Ukrainiens venaient ici, les gens ont rapidement lancé l’appli du groupe : ‘On peut faire quelque chose avec ça ?’ et puis l’idée des drapeaux a tout de suite été suggérée.

Un des habitants connaissait un groupe d’étudiants, les a mis au travail pendant deux jours et puis il y avait assez de drapeaux pour tout le quartier. Mais il ne s’agit pas seulement de drapeaux. Les riverains font également du bénévolat dans le futur refuge. Femke est également partie faire le ménage pendant quelques heures : « On s’envoie des SMS : ‘Qui peut monter une armoire avec ? Qui a encore des trucs ? Chaque petit geste compte. »

Jop Verweel de la commune de Tilburg se réjouit de toute cette aide : « Je pense que c’est formidable de voir que les habitants locaux sont également en contact les uns avec les autres. Je n’ai donc qu’à envoyer un message à une personne de la région et elle le transmet dans les applications de groupe. Et puis le lendemain matin, il n’y a que dix hommes prêts. C’est super, ça me fait très plaisir. »

Pourquoi le quartier se mobilise-t-il autant maintenant ? Femke le sait : « Les enfants étaient pour ainsi dire sur la Playstation le lundi et le mercredi ils ont dû fuir leur pays. Les gens réagissent différemment ici qu’aux réfugiés syriens. Parce que les mères viennent ici avec leurs enfants, les hommes y restent pendant leur pays. C’est si proche, ce sont des familles comme vous et moi. »



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