Une promesse reine dont personne ne veut déchaîne la vengeance sous tous les angles


Ccommencer ce soir 22 août sur Ciel (et en streaming sur MAINTENANT) la côte du Jeu des trônesMaison du Dragon, spin-off survivant d’une longue compétition entre ceux qui voulaient élargir l’univers de la série fantastique.

Cela dit, Maison du Dragon c’est techniquement un préquelle, se déroulant près de deux siècles avant les événements relatés dans la première des transpositions télévisées de la saga littéraire de Une chanson de glace et de feu (George RR Martin).

Comme le cycle des romans, il se concentre sur les dynasties – une en particulier, celle des Targaryen, les maîtres des dragons – qui pendant des siècles ont alterné en puissance dans le monde médiéval qui forme l’arrière-plan du récit.

Maison du Dragon: une parabole de préjugés et de rivalité

La série inspire une Feu et sangvolume dédié aux ancêtres des agressifs Daenerys Targaryenhéroïne puis méchant del Jeu des trônes.

Détenteurs de longue date de la couronne des Sept Royaumes, je Les Targaryen deviennent rivaux entre eux à cause de la succession : tout commence lorsque le vieux roi Jaehaerys Ier, ayant perdu ses enfants, il préfère son jeune neveu Viserys à son cousin Rhaenys comme héritierqui, en raison de son ancienneté, aurait le droit de siéger sur le Trône de Fer.

Le règne de Viserys c’est prospère et paisible, mais la question de l’héritage brouille l’avenir parce qu’il manque un héritier mâle. Et la possibilité se présente que la fille puisse arriver Rhaenyra (Milly Alcock en tant que jeune homme et Emma D’Arcy en tant qu’adulte). Qui est fort et courageux, mais une reine n’est jamais faite à la place d’un roi.

L’alternative est le frère du roi Daemon (Matt Smith), guerrier impulsif et sanguinaire. Cette tension déclenchera un conflit qui mettra membres de la dynastie des souverains dragons l’un contre l’autre.

La reine forte dont personne ne veut

Composé de 10 épisodes diffusés de façon hebdomadaire, Maison du Dragon est basé sur une prémisse ridicule : les femmes ne sont pas assez fortes porter la couronne. Préjugé qui coûte le trône à Rhaenys et remet en question l’avenir de Rhaenyra en tant que reine, trop indépendant, décomplexé, ambitieux, déterminé : des défauts qui chez un homme sont plutôt considérés comme des qualités.

Et cela déclenche une querelle familiale inquiétante entre une poignée de personnages émus par l’envie, la jalousie, l’incompréhension, la rivalité et les préjugés. Une querelle qui s’étend à l’examen du pouvoir et de la politique, ainsi qu’à l’histoire de l’avenir d’un peuple.

Milly Alcock et Emily Carey (Rhaenyra et Alicent Hightower). (Ciel)

Le poids de l’héritage de la Jeu des trônes

Soi Jeu des trônes a commencé sans grandes attentes, et avec la première saison purgée de tout élément fantastique au profit d’un drame d’époque avec un cadre médiéval (il y a dix ans, le genre dragons et oreilles pointues était un créneau, sinon réservé aux nerds), Maison du Dragon au lieu de cela, il commence par appuyer sur la pédale à chaque chrême. Atteindre un niveau technique irréprochable.

Sur le plan visuel, le spectacle est donc bouleversant, évocateur et monumental.avec un excellent CGI – en particulier dans les séquences de vol (après tout, seuls les Targaryen peuvent chevaucher des créatures cracheuses de feu) et dans les décors extérieurs.

Roi Viserys (Paddy Considine). (Ciel)

L’importance du bon casting

L’hôte de Des acteurs britanniques dirigés par Paddy Considine. Le talentueux acteur responsable de performances mémorables dans Chaussures de l’homme mort – Cinq jours de vengeance, compagnon Et Hot Fuzz, car le King Viserys aux manières douces est aussi réaliste et convaincant que George Martin il préfère sa propre version du personnage à celle créée par lui-même.

Au lieu de cela, dans le rôle du démon impitoyable Matt Smithconnu par la plupart comme le protagoniste de Docteur Who. L’évolution de l’extraterrestre bizarre de la série culte de science-fiction à un guerrier implacable et immoral est impressionnante. Toutefois, la vraie surprise est l’actrice australienne Milly Alcockqui joue l’adolescente Rhaenyra pendant cinq épisodes.

L’apport artistique de ces comédiens fait de Maison du Dragon une série beaucoup plus convaincante qu’il n’y paraît en regardant le premier épisodealors que le trio commence tout juste à esquisser leurs personnages respectifs.

En résumé : c’est un oui

Une présélection valide de protagonistes, un package suggestif, une machine éprouvée: Maison du Dragon il est programmé pour être un triomphe. Toutefois, la méfiance du public de Jeu des trônes rappelant le parabole descendante qui accompagnait les dernières lignes de la série mère, qui se terminait après une poignée d’épisodes bâclés et décevants.

Comme nous l’avons dit, le premier épisode est le plus faible des 6 accordés en avant-première à la presse, mais au fur et à mesure de la narration il s’avère également d’un haut niveau dans la planification de la structure narrative, devenant progressivement plus engageante à mesure que les relations entre Rhaenyra, ses alliés et ses détracteurs se compliquent. En particulier, pour garder un œil sur elle et Oncle Daemon : ensemble, ils font des étincelles.

iO Donna © REPRODUCTION RÉSERVÉE



ttn-fr-13