Une ONG met en garde : « Les plaines glaciaires du monde entier sont en danger »

Si les températures mondiales augmentent de deux degrés par rapport aux températures préindustrielles, cela sera catastrophique pour les plaines de glace, les glaciers, les mers polaires et le pergélisol. C’est ce qu’indique un rapport publié aujourd’hui.

La recherche a été publiée par la Climate and Clean Air Coalition (CCAC) et indique que seules des réductions drastiques des émissions de gaz à effet de serre peuvent éviter des conséquences irréversibles sur la cryosphère mondiale. La cryosphère regroupe les parties de la Terre couvertes de glace et de neige pendant au moins une partie de l’année.

L’accord de Paris sur le climat de 2015 a fixé la limite supérieure du réchauffement à 2 degrés, mais les Nations Unies ont déclaré plus tôt cette semaine que les actions internationales en matière de climat sont insuffisantes pour atteindre cet objectif. « Ce que nous avons appris sur la cryosphère depuis la signature de l’Accord de Paris en 2015 montre que 1,5 degré est non seulement préférable à 2 degrés, mais que c’est la seule option possible », souligne le rapport.

Augmentation du niveau des océans

« Si le réchauffement atteint 2 degrés, la fonte des calottes glaciaires entraînera une hausse significative, potentiellement rapide et irréversible du niveau des océans », préviennent les auteurs du rapport. « Le monde connaîtra également une perte importante de glace glaciaire, dont certaines disparaîtront complètement. »

La glace de mer pourrait être la partie de la cryosphère la plus durement touchée et l’océan Arctique pourrait devenir libre de glace chaque été, craignent les auteurs. Les eaux arctiques absorberaient alors davantage de chaleur du soleil d’été de 24 heures, accélérant le dégel du pergélisol et provoquant une fonte plus rapide de la calotte glaciaire du Groenland.

La publication du rapport, qui a été examiné par des dizaines de scientifiques internationaux, intervient quelques jours après que l’ONU a averti que le monde ne parvenait pas à maîtriser la crise climatique.



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