Une nouvelle victime d’abus sexuel se rapporte au collège de Gand après les témoignages de Quickenborne et Ornelis


La direction du Collège Sint-Barbara exprime aujourd’hui ses regrets pour les événements survenus dans les années 1980. Van Quickenborne a témoigné hier soir dans l’émission Play4 La table de Gert, un peu à l’improviste, sur les abus survenus dans l’internat du collège de Gand où il a fréquenté l’école dans les années 1980. Il n’a pas nommé l’école lui-même. Le présentateur de radio Sven Ornelis a également témoigné ce matin sur JOE de ses expériences avec le même père dans ce collège.

La direction actuelle, qui n’était pas présente à ce moment-là, a reçu ce matin un mail d’une autre victime qui témoigne de faits similaires dans la même période. «Je vais lui parler», déclare le réalisateur Diederik Costeur. « Je ne peux que lui proposer d’écouter. » L’identité de cette victime n’est pas communiquée.

« Les faits sont terribles, poursuit Costeur. « Nous souhaitons tout d’abord souligner que nous ne minimisons rien et que nous condamnons fermement cela. »

Le Collège Sint-Barbara de Gand.Image Wannes Nimmegeers

Selon Van Quickenborne, le père venait dans la chambre lorsque les garçons étaient malades. « Par exemple, ils avaient mal à la tête, et le prêtre entrait dans la pièce et leur disait ‘enlevez votre pantalon’ et ils examinaient la situation. Tous ces jeunes du pensionnat ont vécu cela.

Il a déclaré plus tard qu’il avait lui-même été victime de ce père, décédé depuis. Le directeur est convaincu qu’il serait aujourd’hui impossible que des cas similaires restent impunis.

Père jamais puni

Il n’y a jamais eu de conséquences pour le père en question. « À cette époque, le père impliqué n’était plus actif à l’école. Il était déjà mort. Il n’y a jamais eu d’accusations pendant sa période active. La direction regrette les blessures que le prêtre a causées aux victimes. « Il est aujourd’hui décédé, mais cela n’atténue en rien la souffrance des victimes. »



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