Une lueur d’espoir dans le dossier azote : plus de deux cents agriculteurs se sont déjà inscrits à un dispositif de rachat


Enfin une lueur d’espoir dans le dossier de l’azote que le cabinet Rutte IV, aujourd’hui déchu, aspirait ces derniers mois : en moins de deux semaines, plus de deux cents agriculteurs ont déposé un dossier de candidature pour être rachetés par l’État.

Des sources au sein du ministère de l’Agriculture, de la Nature et de la Qualité alimentaire (LNV) contredisent cette affirmation CNRC. Si ces fermes s’arrêtent, cela réduira considérablement les émissions d’azote d’un seul coup. Il y a de fortes chances que davantage d’agriculteurs s’inscrivent.

Depuis le 3 juillet, le gouvernement a ouvert deux dispositifs d’arrêt : l’un pour les entreprises qui émettent beaucoup d’azote à proximité ou dans des zones naturelles vulnérables, dites pointes, et l’autre pour les autres entreprises (agricoles). La chute du cabinet ne fait pas obstacle à ces rachats volontaires. Ils ont été approuvés par Bruxelles en mai et près de 1,5 milliard d’euros sont disponibles pour eux. Les deux tiers de cette somme sont destinés aux chargeurs de pointe.

La grande majorité des demandes déposées concernent des chargeurs de pointe. Ils veulent utiliser le régime qui paie 120 % de sa valeur en cas de grève de l’entreprise. La ministre sortante Christianne van der Wal (Nature et Azote, VVD) avait auparavant qualifié cela de « désespérément attrayant ». Les agriculteurs qui ne sont pas des contribuables de pointe reçoivent moins d’argent : un maximum de 100 % de la valeur de leur entreprise.

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Selon le directeur Paul Bens de DLV Advies, le plus grand cabinet de conseil agricole des Pays-Bas, le nombre de candidatures va continuer à augmenter. Son agence a aidé une cinquantaine d’entreprises à déposer leur candidature et en a « beaucoup d’autres en préparation ».

Bens constate également que les agriculteurs de la réserve naturelle de la Veluwe prennent conscience qu’ils peuvent également être un chargeur de pointe avec relativement peu d’animaux. « La municipalité de Barneveld a tenu plusieurs réunions ces dernières semaines au cours desquelles elle déclare que chaque ferme de Barneveld est un chargeur de pointe. » La question est de savoir ce que ces entreprises feront, dit Bens, mais il y a de fortes chances qu’un bon nombre d’entre elles s’inscrivent également.

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En Gueldre en particulier, le nombre de chargeurs de pointe est élevé, mais jusqu’à présent, l’enthousiasme à s’arrêter a été faible, comme cela ressortait déjà d’une tournée de CNRC. Sur les trois mille entreprises (agricoles) qui ont droit au régime des grands émetteurs, 1 803 sont situées en Gueldre. Pour pouvoir participer au programme de rachat très généreux, les entreprises peuvent être situées à moins de 25 kilomètres d’une réserve naturelle vulnérable et elles doivent déposer au moins 2 500 mol (unité) d’azote dans une réserve naturelle surchargée.

Van der Wal soulignait déjà en juin qu’il n’est pas nécessaire que les trois mille entreprises s’arrêtent, mais que c’est déjà « très bien » si un cinquième de ce groupe s’arrête, soit six cents entreprises.

Site très visité

Depuis la mi-juin, les agriculteurs peuvent utiliser un site Internet du gouvernement pour calculer s’ils remplissent les conditions. Ce site a été beaucoup visité depuis. Un tel calcul a été fait plus de trente mille fois, selon des sources au sein du ministère de l’Agriculture. Les Pays-Bas comptent environ cinquante mille fermes. On ne sait pas si les agriculteurs ont fait le calcul plusieurs fois.

Une demande de régime de charge de pointe est traitée immédiatement. L’Agence néerlandaise pour les entreprises (RVO) examinera les plus de deux cents demandes dans un proche avenir. Le service supervisait auparavant un programme de rachat provincial pour le ministère de l’Agriculture. Les candidatures au régime le moins généreux seront évaluées à partir de la fin de cette année, début 2024.

Le ministère de l’Agriculture confirme qu’il y a « un intérêt nécessaire » pour les modalités de résiliation, mais après deux semaines, il est « trop ​​tôt pour tirer des conclusions ».



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