Les Boeing rugissants, mais aussi les vieux Airbus assourdissants doivent désormais être bannis de Schiphol. Le ministère de l’Infrastructure et de la Gestion de l’eau prépare actuellement un amendement à la loi qui interdira les plus gros fauteurs de troubles à Schiphol. Il s’agit principalement d’avions cargo lourdement chargés de type Boeing 747 qui, à pleine puissance et parfois au milieu de la nuit, réveillent les riverains de Schiphol. Pourtant, l’année dernière, il n’y a eu “que” 436 vols de ce type.
Malgré le nombre relativement faible de 436 décollages et atterrissages bruyants sur un total de près de 400 000 vols, Schiphol et le cabinet sortant veulent se débarrasser de ces avions. La mesure est l’un des huit points que Schiphol a présentés en avril pour améliorer la qualité de vie autour de l’aéroport, en plus, entre autres, interdire les jets privés et les vols de nuitet abandon des plans pour une piste supplémentaire.
Avant l’entrée en vigueur de l’interdiction, le ministère de l’Infrastructure et de la Gestion de l’eau offrira d’abord aux résidents locaux et aux parties prenantes, telles que les compagnies aériennes, la possibilité de répondre à l’initiative. Cela passe par un consultation en ligne, accessible à tous. Aussi sur la démolition de la future deuxième piste Kaag une concertation est toujours en cours, alors que le nœud a en fait déjà été fait par le ministre.
Serveurs fumeurs
Parfois, une telle consultation sur Internet fait rage, comme lorsqu’une consultation a eu lieu sur l’entretien majeur et à long terme de la Zwanenburgbaan. Puis vinrent autant que 2 233 oppositions à l’intérieur du ministère. Lors de la concertation sur les appareils les plus bruyants, il n’y a pas de serveurs fumeurs chez le ministre sortant Harbers : à ce jour six réponses ont été enregistrées.
0,1 pour cent
L’une de ces six réponses donne matière à réflexion. Cet auteur se demande quel serait l’effet d’une telle interdiction si seulement 436 vols sur un total de 398 000 étaient interdits. Au final, cela concerne 0,1 % des vols. Pour cette personne, la catégorie des avions bruyants devrait être considérablement élargie.
Même si ce n’est que de 0,1 %, cette interdiction sera de toute façon adoptée par certains résidents locaux. Quiconque vit dans les environs de Schiphol peut presque régler l’horloge par le fait que chaque soir un Boeing 747 rugissant de la compagnie de fret de KLM Martinair part pour Campinas, Miami, Nairobi ou Johannesburg. Incidemment, ces quatre très anciens 747 de Martinair seront remplacés par des Airbus A350 modernes à partir de 2026.