La série contre les Celtics est l’emblème de la carrière d’un joueur talentueux mais incomplet. Et qu’il doit tenir compte à la fois des lunes tordues et de la cohabitation avec le Mvp de la Ligue…
Un bon, très bon même. Mauvais, très mauvais même. Les playoffs de Harden se déroulent sur une tendance surréaliste : les gloires du match-1, dominé contre Boston, 45 points dont le triplé de la victoire au sprint, ont été suivies d’un match-2 indécent, bien au-delà de 2/14 au tir, il n’était pas jamais un panier… Mais c’est l’attitude qui frappe encore plus. Le champion « all in » qui, lors du premier match de la série avec les Celtics, semblait avoir un clair sentiment d’urgence forcé par la contingence, fête ses 34 ans et poursuit toujours son premier titre NBA, a soudainement disparu.