Un juge de l’État américain du Texas a autorisé une femme à avorter parce que le fœtus était atteint d’une maladie mortelle. Selon les médias américains, il s’agit d’un des premiers cas depuis l’abolition du droit national à l’avortement.
Selon son avocat, l’avortement relève des exceptions médicales incluses dans la loi très stricte sur l’avortement du Texas.
Par exemple, la grossesse entraînerait des risques pour la santé de la mère de deux enfants, âgée de 31 ans. Cela mettrait également en danger sa fertilité.
Le Texas possède l’une des lois sur l’avortement les plus strictes des États-Unis. La procédure n’est autorisée que dans des cas très limités. C’est ce qui est autorisé lorsque la santé de la femme est en danger.
Les médecins pensent que la législation est trop vague. C’est pourquoi elles ont peur d’être poursuivies en justice si elles pratiquent un avortement. Un avortement illégal est passible d’une peine pouvant aller jusqu’à 99 ans de prison et d’une amende pouvant aller jusqu’à 100 000 dollars. Les médecins peuvent également perdre leur licence médicale.
En juin 2022, la Cour suprême des États-Unis a annulé la célèbre décision Roe contre Wade de 1973, mettant ainsi fin au droit à l’avortement à l’échelle nationale. Depuis, plusieurs États ont restreint le droit à l’avortement.