Nonou bien, il ne suffit pas qu’on en parle, mais que si on en parle, c’est déjà quelque chose. La diffusion dans les entreprises et l’allongement du congé paternité dans le temps sont des sujets dont on parle beaucoup ces jours-ci.
Et si le congé paternité obligatoire durait trois mois ?
En effet, une étude sur l’impact du congé autorisé a été présentée à la Chambre paternité dans une vingtaine d’entreprises italiennes qui l’ont prolongé (de manière autonome !) au-delà des 10 jours obligatoires. Plus précisément, 24 entreprises – de Barilla à Gucci, de Lamborghini à Lavazza, de Nestlé à Unicredit – dont 22 ils ont permis que le congé soit prolongé au-delà des 10 jours requis par la loi, en le payant à 100 pour cent. Prolongation qui est passée d’un minimum d’une semaine à un maximum de 26 semaines (soit environ six mois), pour une moyenne de 8,6 semaines (soit sur deux mois).
De celui-ci enquête (« Vers une parentalité partagée », menée par le groupe de réflexion Tortuga), il s’est avéré que plus de 70 pour cent des pères y ont participé, à leur propre satisfaction et à celle de leurs employeurs.
L’étude sur les entreprises qui ont prolongé le congé paternité
Ces entreprises vertueuses ont introduit ainsi que d’autres mesures utiles à la conciliation travail-famille: crèches d’entreprise, plus flexibilité sur le travail à distance ou encore des soutiens psychologiques. Avec des résultats positifs sur le bien-être individuel, sur les liens père-enfant et sur l’expérience de la paternité elle-mêmeenfin apprécié.
Le projet de loi pour le prolonger
L’étude a été promue par Lia Quartapelle, du Parti démocrate, première signataire d’un facture sur le sujetdéposée à la Chambre en 2022, qui vise à étendre le congé de paternité obligatoire à trois mois, y compris dans le secteur public et pour tous les types de travailleurs, pas seulement les salariés.
Un paquet de mesures pour la prochaine loi de finances 2025
Le paquet de mesures soumis aux forces politiques, en vue de la Loi de Finances pour 2025 de la projet européen 4e-Parent, organisé hier sur le thème Le conférence C’est l’heure de papa.
Des mesures visant àle bien-être des filles et des enfants, mais aussi à une meilleure répartition des soins entre les mères et les pères. Et par conséquent de favoriser l’emploi féminin, et donc aussi la natalité. Encore une fois, pour promouvoir un autre type de masculinité : l’éducation.
Nous demandons (à tous, y compris aux indépendants) de double congé paternel obligatoire à 22 jours. Dont au moins dix jours ouvrables à utiliser consécutivement le premier mois, avec des sanctions attendues si cela ne se produit pas. Mais aussi la suppression du délai de préavis de cinq jours pour demander un congé paternité (la date de naissance n’est pas prévisible). Et quoi payer à 80% les quatre mois de congé parentaldont deux sont réservées aux mères et deux aux pères, tous deux structurel à partir de 2025. Mais aussi que le congé maternité actuel (cinq mois) soit pris en charge à 100% par l’Etat, sans frais pour l’entreprise.
Hésitations des pères à demander un congé facultatif
Selon une enquête réalisée dans le cadre de ce projet, deux tiers des pères utiliseraient volontiers le congé parental s’il était mieux rémunéré, mais au moins 35 % il pense qu’il aurait des problèmes au travail s’il le faisait.
Confirmation, à partir des données INPS. En 2022, 64 % des pères (173 223 hommes) ont effectivement pris un congé obligatoire. Pourcentage médiocre ? Mais passable. S’il n’était pas équilibré par le nombre dérisoire de bénéficiaires du congé paternité facultatif : 3 203.
Bref, si l’entreprise est vertueuse et met en œuvre des politiques d’entreprise pour soutenir la parentalité, la participation au congé paternité augmente. Sinon, le père qui s’absente du travail pour devenir père le fait pendant les 10 jours obligatoires, et c’est très bien.
Pas seulement des lois pour l’égalité des sexes
Bref, la question est complexe et concerne la considération dont jouit le travail de soins et le travail « réel » : à la fois féminin et masculin. Si les hommes ne prennent pas de congé optionnel, c’est parce qu’ils sont certains de la façon dont ce choix serait perçu dans leur entreprise.
Ils sont donc certainement nécessaires les lois et probablement aussi obligatoires, mais ils doivent être soutenus par un changement beaucoup plus profond. Ce qui permet aux hommes de vivre leur parentalité et aux femmes leur professionnalisme de la même manière, sans regards méprisants et sans préjugés.
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