Une erreur de Montipò condamne Vérone : l’Atalanta s’impose 3-1 et affronte Milan

Hellas devant avec Lazovic et 1-1 par Zappacosta. En seconde période, le canard du gardien permet à Pasalic de signer le 2-1. Troisième but de Hojlund

De notre correspondant Luca Taidelli

Sinon on se fâche. Déjà privée de sa Curva en raison de l’affaire Vlahovic, l’Atalanta a besoin d’une claque de Vérone pour s’enflammer et prendre trois points en or dans la course à l’Europe. Zappacosta, Pasalic (offrir un dîner à Montipò) et Hojlund renversent Lazovic, même si la Déesse a tenté de se compliquer la vie avec trop de légèretés en finale. Pour Vérone, deuxième KO consécutif et salut de plus en plus menacé. Le Lecce-Spezia de demain en dira aussi long.

Première moitié

Gasp dégaine une Déesse offensive, avec Ederson sur le banc, Koopmeiners sur la ligne de De Roon et Muriel pour soutenir Pasalic sur le trocart, derrière Hojlund. Zaffaroni surprend Vérone, avec 5 changements par rapport au KO interne avec Turin : Ceccherini et Cabal en défense, Terracciano, Depaoli et Sulemana au milieu de terrain, Lazovic se relevant avec Ngonge pour déclencher Djuric. La taille du Bosniaque incite Gasp à échanger les positions de Djimsiti et Scalvini, avec le bleu au centre car il est plus grand. Le mouvement n’a pas semblé payer, étant donné qu’à la 11e minute, Terracciano n’a trouvé que peu d’opposition, il s’est concentré et a capté l’insertion de Lazovic, froid pour battre Sportiello d’une belle diagonale. La Déesse, qui avait déjà raté deux passages sanglants avec le même gardien et Maehle avant le but, a eu besoin de la barque pour se réveiller. Luttant pour donner de l’ampleur au jeu, Hojlund est souvent recherché dans les rues centrales, mais Hien garde bien le Danois. Lorsque le jeu se déroule à l’extérieur, cependant, voici le scintillement du tirage au sort. Zappacosta reçoit large sur la gauche, échange rapidement avec Muriel et de la ligne entame une superbe droite en corner. Malgré un Pasalic qui peine à trouver des chronos et des positions, l’Atalanta ne lâche rien. Scalvini, qui n’affronte pas Djuric, fait le plus important en se désengageant et obligeant Hien à commettre une faute jaune qui le conditionnera au marquage de Hojlund. A tel point que le Danois a failli marquer de la tête (toujours de Muriel), mais Montipò s’est envolé sur sa droite.

Deuxième partie

Cela recommence sans remplacements, avec la Déesse qui tente de jouer le jeu et est récompensée par une erreur sensationnelle de Montipò qui à la 8e minute bute sur la pression de Pasalic et lui livre le ballon pour le plus surréaliste des buts. Effets secondaires de la construction par le bas. Ayant trouvé l’avantage, Gasp a rappelé Zappacosta et Muriel meurtris pour Okoli et Lookman, revenant après un mois. Zaffaroni est contraint d’enlever Lazovic (problèmes musculaires) avec Faraoni, qui fait déplacer Terracciano vers la gauche, avec Depaoli au trocart. Cependant, une erreur de Ngonge perplexe déclenche Lookman qui trouve Hojlund à la limite de la surface, bon pour lancer une pierre qui met effectivement fin au match à la 17e minute. Verdi et Gaich entrent pour Terracciano et Djuric, avec Depaoli esquivant à nouveau. Les invités essaient surtout grâce à Verdi (le bon Toloi en terminant) et ils sont également malchanceux, avec Sportiello volant à droite dans le sept de Sulemana et Gaich qui frappe un poteau sensationnel sur la légèreté sérieuse de Scalvini. Mais le résultat ne change pas. L’Atalanta s’assure une place en Europe, Vérone doit vite se ressaisir s’il ne veut pas frustrer la grande rentrée.



ttn-fr-4