Une bombe de feux d’artifice empêche Sparta de visiter Vitesse avec un certain profit : « C’est dommage »


Ça ne va pas bien pour Sparta. Le club de Rotterdam semblait avoir les trois points dans le sac contre Vitesse lorsqu’une bombe a explosé depuis la tribune sud. Résultat : sur un score de 0-1 dans les arrêts de jeu, le match est arrêté. On ne sait toujours pas quelles en seront les conséquences.

De Dennis van Bergen

La chemise est sale et moite, comme celle d’un garagiste qui a passé une journée sous le pont à polir des bougies d’allumage. Et c’est ce qu’il semble ressentir, Adil Auassar, quand il regarde le terrain vers dix heures et demie. Cela a été une usure pour lui, le match Vitesse-Sparta. Mais ce qui s’est passé dans la phase finale, il l’aura peu vécu. Une bombe pyrotechnique de la tribune sud a mis fin au match. Après la grève, le football n’a pas pu être joué, car il s’est avéré après une demi-heure d’attente. En effet, la sécurité des joueurs ne pouvait être garantie. Perplexe, Auassar se retrouve face à la profession avec des supporters du Sparte.

A l’heure où des millions de personnes craignent pour leur vie à deux mille kilomètres de là, ce que ressentent aussi à Gelredome les footballeurs et le public, on se sent un peu mal à l’aise de se mettre en travers à cause d’un match de football. Cela explique probablement la pose discrète d’Auassar lorsqu’il remercie le public de Sparta qui l’accompagne.

Adil Auassar (l), avec l’entraîneur Henk Fraser et le chef d’équipe Leen van Steensel. © Pro Shots / Paul Meima

Et pourtant : l’énervement est sans équivoque présent en lui, sportif quand il est dans toutes ses fibres. Après tout, on ne sait pas ce qui se passera avec la « victoire » 0-1 du Sparta, qui est au tableau après une phase finale carrément bruyante grâce aux fans de Vitesse. Peu de temps avant qu’un feu d’artifice ne mette fin au duel, de la bière a également été lancée. Un autre supporter de la tribune Sud est déjà entré sur le terrain juste avant.

La bombe pyrotechnique a explosé juste à côté de la cible.

La bombe pyrotechnique a explosé juste à côté de la cible. © Pro Shots / Paul Meima

Maintenant quoi, c’est la question. La KNVB permettra-t-elle de rattraper les minutes restantes ? Le Sparta sera-t-il puni en ce sens pour la mauvaise conduite des supporters du Vitesse, qui se sont régulièrement mal comportés cette saison ? Ce sont des questions après une soirée mouvementée à Arnhem. Des questions auxquelles personne n’a de réponse. L’arbitre Rob Dieperink non plus.

Les Enfoirés

Il est certain que la situation est particulièrement triste pour Sparte. On dit parfois du club de Rotterdam qu’il y a principalement de « beaux footballeurs » qui se promènent, des types qui tirent plus de satisfaction d’un beau lob que d’un but moche. Chose qui était aussi régulièrement le cas par le passé. A Arnhem, en revanche, l’équipe de Henk Fraser s’affirme une fois de plus comme une équipe dans laquelle – en clair – les « bâtards » donnent le ton.

Comme la star Joeri de Kamps. Tout comme dans le duel avec le PSV, le danger d’un carton jaune guette à chaque balle qui s’approche même de lui. Mais, pour être juste, l’Amsterdammer donne également aux Spangenaren le poison dont ils ont besoin contre Vitesse. Auassar, traditionnellement pas opposé à un combat de temps en temps, aussi. Bien que le carton jaune qu’il reçoit en première mi-temps après une perturbation puisse tout simplement être qualifié de stupide. Tom Beugelsdijk ? Il semble bien s’en tirer dans la phase d’ouverture lorsque l’arbitre Rob Dieperink lui donne un carton jaune après avoir fait tomber Lois Opende. Néanmoins, il est certain que vous pouvez également avoir le Hagenaar avec vous lorsqu’il s’agit de combattre.

Tom Beugelsdijk se bat avec les fans de Vitesse.

Tom Beugelsdijk se bat avec les fans de Vitesse. © Pro Shots / Paul Meima

Et il en va apparemment de même pour Jeremy van Mullem. Au début de la première mi-temps, c’est lui qui délivre la passe à Mario Engels, à partir de laquelle Adrian Dalmau fait le 0-1. Ce serait l’introduction d’un match dans lequel les Espagnols subissent régulièrement la pression de la décevante Vitesse, mais restent néanmoins bien sur pied. Merci en partie à Maduka Okoye, la panthère athlétique sous la barre du Sparta. L’Allemand nigérian renvoie un penalty d’Openda après la pause.

Mais si le sauvetage rapporte finalement trois points à Sparte ? La commission de discipline de la KNVB doit répondre à cette question.


« Je suis content que tout le monde aille bien », a déclaré le capitaine d’ESPN, Adil Auassar. « C’était une accumulation d’incidents. Un caméraman d’ESPN a également été visé. C’est dommage. Avec tout le respect que je vous dois, si les stewards n’interviennent pas quand quelqu’un entre sur le terrain… »



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