Une Belge de 35 ans, atteinte d’une maladie héréditaire dans laquelle ses dents se cassent facilement, a été licenciée dès son premier jour de travail. Lors de l’application, la femme portait un masque facial, afin que son patron ne puisse pas voir ses dents. Le premier jour de son nouvel emploi, l’employeur a remarqué les problèmes dentaires de la femme. L’employée s’est fait dire le jour même qu’elle n’avait pas à revenir.

La femme a postulé pour un emploi chez un courtier d’assurance il y a deux ans. Lors de sa candidature, la femme portait un masque facial. En conséquence, son employeur ne pouvait pas voir ses dents cassées. La femme souffre de graves problèmes dentaires dus à une anomalie dentaire héréditaire. En raison de la pandémie corona et de sa grossesse, l’opération prévue a dû être reportée, elle a donc dû attendre plus longtemps pour un dentier.

L’un des deux chefs d’entreprise a remarqué les dents cassées du nouvel employé dès le premier jour de travail. La maîtresse se tut d’abord, mais après midi, elle appela la femme à part. L’employée a été informée qu’elle devait chercher un emploi dans les coulisses et a dû signer un document indiquant qu’elle acceptait d’être licenciée.

La jeune femme est vaincue et se rend à Unia, le centre belge pour l’égalité des chances. Unia a contacté l’ancien employeur à plusieurs reprises pour discuter, mais ils ont toujours refusé. Finalement, la femme et Unia sont allées au tribunal du travail.

Selon les anciens employeurs, la femme avait caché des informations cruciales lors de l’entretien d’embauche. Ils ont également affirmé que la femme s’était comportée de manière agressive. Le juge a décidé que les deux employeurs devaient verser à la femme six mois de salaire brut en réparation du préjudice matériel et moral subi. Les employeurs ne doivent pas discriminer les candidats sur la base de l’apparence, d’un handicap ou d’une maladie héréditaire.




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