Grandir dans le cinéma de quartier
Le cinéma italien Nouveau Cinéma Paradiso (1988), sur une belle musique d’Ennio Morricone, est entièrement nostalgique. Certains trouvent le film de Giuseppe Tornatore doux-amer, d’autres le trouvent (trop) sentimental. Il s’agit du récit romancé d’une enfance dans un village sicilien qui idéalise de manière contagieuse les charmes du cinéma de quartier à l’ancienne et l’amour passionné du cinéma. Le mignon garçon Salvatore (surnom Totò) grandit dans la cabine de projection du projectionniste Alfredo (Philippe Noiret). Alfredo consacre sa sagesse de vie à des citations de John Wayne et sauvegarde les scènes de baisers coupées des films par les censeurs catholiques. L’autobiographique Nouveau Cinéma Paradiso est le film préféré du troisième invité d’été, le photographe et cinéaste Sakir Khader (1990), qui sera interrogé dimanche par Joris Luyendijk sur son travail et sa vie. Khader a choisi le film « à cause du gamin qui est convaincu qu’il fera de grandes choses ».
André Waardenburg
Une aventure amusante de voyage dans le temps
La série TV Bandits du temps est basé sur le film du même nom de Terry Gilliam de 1981. La base de l’histoire est la même. Un jour, Kevin (Kal-El Tuck), onze ans, se retrouve dans un portail à travers sa garde-robe. Un groupe de voleurs voyageant dans le temps l’emmène alors dans une aventure à travers le temps : du Moyen Âge à New York à l’époque de la Prohibition. Le leader du groupe est joué par Lisa Kudrow (Phoebe dans la sitcom Amis). Les créateurs de la série Jemaine Clement et Taika Waititi ont déjà développé Ce que nous faisons dans l’ombre, une série hilarante sur un groupe de vampires vivant ensemble et qui en ont marre les uns des autres après des siècles de vie commune. Cette série était basée sur leur propre film avec le même principe. Clément et Taika Waititi, qui participent également en tant qu’acteurs, ont également apporté leur sens de l’humour aiguisé à cette série.
Thijs Schrik
Vol coloré et silencieux
Parfois, on a juste envie de sentir le vent dans ses cheveux. Voir comment l’herbe se balance. Écouter les animaux gazouiller dans les buissons. Troupeau n’est pas un jeu difficile, parfait pour ceux qui recherchent la paix et la tranquillité pendant les longs mois d’été. Vous incarnez un dompteur de créatures qui survole des collines sur le dos d’un oiseau à la recherche de ses sifflets volés. Les nombreuses créatures ressemblant à des poissons qui volent et rampent dans la zone ne répondent qu’aux bons chants. Les moutons tondront l’herbe pour vous si on vous le demande. Le monde est coloré, les personnages sont doux ; Ce jeu respire la gentillesse à tous points de vue. Ne vous attendez pas à une profondeur énorme, mais profitez surtout de cette étreinte chaleureuse, seul ou avec un ami.
Len Maessen
Route Du Soleil
Nous montons dans le bus de vacances virtuel de Peter van Bruggen. Il est notre guide lors de notre voyage à travers l’Europe. Nous sommes en route, ou peut-être pas, vers la Route Du Soleil. En fait, peu importe où nous sommes, nous sommes dans la tête de Van Bruggen, un créateur de radio visuelle qui, comme aucun autre, est capable de faire émerger des mondes devant nos oreilles mentales. Nous nous dirigeons vers la Belgique via le point des trois pays, accompagnés par la musique de Raymond van ‘t Groenewoud. Nous nous arrêtons à Anvers, nous rencontrons Stef Bos, qui y a vécu des années. Van Bruggen nous donne alors le choix. Faire du shopping avec son collègue guide Platina ou à la cathédrale. Tout le monde choisit de faire du shopping et il choisit dans la rue deux réfugiés bulgares qui, en échange de cinq euros, l’accompagnent pour écouter poliment ses histoires. La Route Du Soleil est une oasis sur la radio néerlandaise, où histoires et musique coïncident complètement.
Vincent Bijlo
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