L’éleveur de chiens controversé d’Eersel s’est de nouveau vu infliger une amende de 2500 euros. C’est la septième fois de suite. Les inspecteurs municipaux ont trouvé 173 chiens chez l’éleveur, a annoncé jeudi la municipalité.

C’est deux de plus que la semaine dernière. L’éleveur doit partir sur décision du Conseil d’Etat. L’élevage y est illégal, en violation du plan de zonage. Selon ses propres mots, l’éleveur ne voit aucune possibilité de déménager, car plus aucun chien ne serait vendu à cause de toute la publicité négative.

Après l’arrêt du Conseil d’État, la municipalité a annoncé qu’elle vérifierait chaque semaine pendant dix semaines au total. Le septième contrôle est terminé, trois autres suivront. L’éleveur peut s’attendre à une sanction maximale de 25 000 euros s’il n’est pas sorti au bout de dix semaines.

Pour l’instant, l’éleveur n’a pas bougé. Un peu plus tôt, l’avocat Rogier Izeboud de Breda, spécialisé en droit environnemental et administratif, avait expliqué que le filet autour de l’éleveur se referme. « Une fois le maximum de 25 000 euros atteint, la municipalité peut commencer à collecter l’argent. Et pour obtenir cela, un huissier peut même saisir.

Mais si Paridaans choisit de poursuivre son activité d’élevage de chiens, la municipalité peut à nouveau imposer une sanction. « Et ce sera beaucoup plus élevé alors », s’attend Izeboud. « Et je pense aussi qu’ils peuvent facilement aller plus haut. Dans ma pratique, je vois souvent des montants bien plus élevés que ceux actuellement imposés à l’éleveur.

En dernier recours, la commune d’Eersel peut recourir à la coercition administrative, Izeboud le sait. « La municipalité peut alors littéralement verrouiller l’entreprise et ainsi la résilier activement. Et, par exemple, enlever toutes sortes de choses et d’animaux.

Auparavant, l’Autorité néerlandaise de sécurité des aliments et des produits de consommation NVWA avait retiré 435 chiens. C’est parce que l’éleveur n’a pas pris soin des animaux. De nombreux animaux avaient des problèmes de santé et étaient gardés dans des enclos trop petits.

Le 12 avril, un inspecteur de la NVWA aurait été agressé par un visiteur chez l’éleveur. Selon la NVWA, il règne une atmosphère d’intimidation et parfois d’agression lors des inspections. Ce qui avait été auparavant démenti par la gérante Stephanie Dul de l’élevage d’Eerselse Kwispel. Selon elle, l’entreprise d’élevage coopère à chaque contrôle.

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