Le système fermé d’aide à la jeunesse va changer, mais cela pose désormais des problèmes aux jeunes. Selon l’inspection, les soins appropriés ne sont pas toujours disponibles. L’incertitude quant à l’avenir joue également un rôle.
Les jeunes qui ont de gros problèmes et ont besoin de beaucoup d’aide sont placés dans un centre d’accueil de jeunesse fermé, également appelé Youth Care Plus. Parfois, cette aide est imposée sous la contrainte.
Mais l’aide à la jeunesse fermée a dû être organisée différemment : à une échelle plus petite et aussi ouverte que possible. D’ici 2025, tous les sites doivent être de petite taille et d’ici 2030, aucun nouveau jeune ne pourra être placé dans un établissement d’accueil de jeunesse fermé. C’est pourquoi la transformation et le démantèlement des quinze institutions d’accueil de la jeunesse qui existent actuellement ont déjà commencé ces dernières années.
L’Inspection de la santé et de la jeunesse (IGJ) le mentionne dans l’étude publiée jeudi. Aide appropriée insuffisante dans Youth Care Plus des améliorations déjà prudentes.
Il est ainsi plus facile pour les salariés d’éviter qu’une situation ne dégénère au point qu’un jeune doive être enfermé dans une chambre d’isolement ou dans sa chambre. L’inspection constate qu’en général, moins de mesures restrictives de liberté de ce type sont imposées.
Mais cela ne fonctionne pas dans tous les contextes. Il n’est pas possible de s’asseoir dans une pièce séparée avec un jeune ou de se promener ensemble. Résultat : la situation s’aggrave et des jeunes doivent encore être enfermés. Ce n’est pas acceptable, selon l’inspection.
Les jeunes doivent parfois attendre longtemps pour bénéficier d’une thérapie
Cet automne, l’inspection a visité les quinze sites fermés d’accueil de la jeunesse et a constaté que les jeunes ne recevaient pas toujours l’aide appropriée. Par exemple, sept établissements ont une liste d’attente pour un traitement. Pour les jeunes toxicomanes, il n’existe parfois aucun traitement adéquat. Il n’existe pas non plus toujours une bonne éducation ni des activités de jour adaptées aux jeunes.
De plus, les employés ne sont pas toujours bien formés. L’aide à la jeunesse est confrontée à d’importantes pénuries et doit donc parfois recourir à des travailleurs indépendants pour résoudre des problèmes de personnel. Mais ils ne sont pas toujours formés de la même manière que les salariés permanents.
Enfin, les institutions connaissent également des difficultés financières. De plus, il existe une incertitude quant à l’avenir. Toutes les institutions ne savent pas encore si elles pourront rester ouvertes à l’avenir. Il est donc difficile d’investir dans du nouveau personnel ou dans l’amélioration des soins.
L’inspection a demandé à tous les sites de proposer un plan d’amélioration. Selon l’organisation professionnelle Youth Care Nederland, le gouvernement et les municipalités doivent également apporter leur aide. « Après tout, ce sont eux qui déterminent les règles du jeu et qui s’occupent de l’argent. »