Une agence externe demande la rectification de l’innocence du président du syndicat de la police


Bezemer & Schubad n’ont pas enquêté sur le comportement indésirable de Gerrit van de Kamp, président du syndicat de la police ACP. Il n’a pas non plus été conclu qu’aucun comportement inapproprié n’a été commis par Van de Kamp. L’agence d’enquête a demandé aujourd’hui au syndicat de la police de rectifier un communiqué de presse envoyé mercredi. C’est ce que disent les personnes concernées.

Dans le communiqué, le syndicat de la police a annoncé qu’après « une large enquête externe » sur deux signalements anonymes, il avait été établi que Van de Kamp rien à reprocher. Cette conclusion aurait été tirée en partie sur la base de deux conversations qu’un conseiller confidentiel du Bureau Bezemer & Schubad a menées à Rotterdam, a déclaré hier un porte-parole du syndicat, Maarten Brink.

Van de Kamp, qui a été suspendu il y a quatre semaines après des plaintes du personnel, a présenté mercredi ses excuses aux cadres par intérim de l’ACP et il peut reprendre son travail, a-t-on rapporté.

Dans la lettre dans laquelle Bezemer & Schubad demande la rectification des communiqués de presse du syndicat de la police, le bureau de Rotterdam souligne qu’aucune enquête n’a été menée sur les plaintes qui existent au sein de l’ACP concernant le comportement du président. Bezemer n’a pas non plus agi en tant que conseiller confidentiel dans cette affaire. Les enquêteurs externes ont seulement fait savoir qu’ils étaient prêts à servir de point de contact pour d’éventuels plaignants. Bezemer aurait informé l’ACP qu’une enquête plus approfondie devrait être menée sur les plaintes concernant le comportement de Gerrit van de Kamp. L’ouïe et l’audition sont également très importantes à cet égard, selon ces chercheurs.

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dispute

La demande de rectification de Bezemer & Schubad intervient après qu’une autre agence de recherche externe se soit disputée avec l’ACP au début du mois. Lorsque, au début de cette année, des rapports ont été reçus par le comité exécutif de l’ACP concernant le comportement transgressif de Van de Kamp, le groupe Levent de Blaricum a d’abord été appelé pour écouter les rapports afin de pouvoir interpréter la gravité et l’étendue des plaintes. Dans les conversations que le directeur René Reijenga, avec des détectives adjoints et un psychologue, ont eues avec un certain nombre d’employés de l’ACP, les premières allégations de comportement transgressif de Gerrit van de Kamp auraient été confirmées. Les plaintes des employés de l’ACP incluent l’abus de pouvoir, l’inconduite sexuelle, l’intimidation et la violence verbale, selon plusieurs sources.

Le porte-parole Maarten Brink de l’ACP dit, interrogé, qu’il ne sait rien d’une demande de rectification. Au sein de l’ACP, le mécontentement des dirigeants est grand quant à la manière dont sont traitées les plaintes contre Van de Kamp. Huit employés éminents se sont portés malades en signe de protestation.



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