L’adolescente iranienne Armita Garawand, qui s’est retrouvée dans le coma début octobre après avoir été agressée par la police morale dans le métro de la capitale iranienne, Téhéran, est en état de mort cérébrale. Les médias iraniens en parlent.

« L’état d’Armita Garawand n’est pas encourageant. Malgré les efforts des médecins, elle semble être en état de mort cérébrale », écrit l’agence Borna, affiliée au ministère iranien de la Jeunesse et des Sports.

La jeune Kurde de 16 ans a été admise à l’hôpital Fajr de la capitale iranienne après avoir perdu connaissance dans le métro le 1er octobre dans des circonstances peu claires. Selon les autorités, elle a perdu l’équilibre et s’est cognée la tête à cause d’une tension artérielle basse, et il n’y a eu aucune « confrontation verbale ou physique » avec d’autres personnes.

Mais selon des ONG, Garawand a été grièvement blessée après avoir été brutalement abordée par la brigade des mœurs. Comme la Kurde iranienne Mahsa Amini, décédée dans des circonstances similaires l’année dernière, elle aurait été prise pour cible pour ne pas avoir respecté les règles strictes concernant le port du foulard en public.

Manifestations massives

La mort d’Amini a conduit à des manifestations massives contre le gouvernement iranien l’année dernière. L’un des leaders de ces manifestations, le militant Narges Mohammadi, a reçu le prix Nobel de la paix il y a deux semaines. Elle est actuellement dans une prison iranienne.

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