« Nous avons suffisamment de garanties pour affirmer que l’indépendance du pouvoir judiciaire en Hongrie sera renforcée », a réagi le commissaire européen à la Justice Didier Reynders à la décision de débloquer les 10 milliards du fonds de cohésion. « Nous continuerons à surveiller attentivement la situation et à réagir rapidement en cas de détérioration », a-t-il ajouté. Les fonds de cohésion sont destinés à apporter un soutien financier aux États membres les plus pauvres, dont la Hongrie.
À cette somme s’ajoutent des dizaines de millions d’euros d’autres fonds auxquels la Hongrie a en principe droit, mais dont la distribution a été gelée. Pour obtenir cet argent, le pays doit d’abord mettre en œuvre certaines réformes. Cela concerne par exemple un meilleur respect des libertés académiques et des accords européens en matière d’asile. Le paiement de 10 milliards s’ajoute aux 920 millions d’euros que la Hongrie a récemment reçus en guise d’avance pour rendre son secteur énergétique plus durable.
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La décision de la Commission arrive à un moment remarquable. Par exemple, les chefs de gouvernement des pays de l’UE se réuniront pendant trois jours à partir de ce soir pour examiner un plan de soutien de 50 milliards d’euros à l’Ukraine. En outre, le début des négociations sur une éventuelle adhésion de l’Ukraine à l’UE sera discuté. Tous les pays de l’UE doivent accepter ces questions, mais le dirigeant hongrois Viktor Orban fait obstruction.
Selon les observateurs, la Commission espère apaiser Orban avec cette décision, même si l’organisme lui-même affirme qu’il ne fait que suivre les règles.