Un refuge d’urgence pour demandeurs d’asile à l’extérieur de Ter Apel coûte des millions


Les abris d’urgence que l’Agence centrale pour l’accueil des demandeurs d’asile (COA) doit aménager pour soulager le centre d’enregistrement de Ter Apel ont coûté des millions d’euros à l’agence pour l’asile. Depuis décembre 2023, soixante mille nuitées ont eu lieu en hébergement d’urgence. L’agence de presse ANP l’a rapporté dimanche, sur la base des chiffres du COA.

Chaque jour, 181 demandeurs d’asile en moyenne sont emmenés de Ter Apel vers d’autres endroits pour y dormir et ainsi soulager le centre d’accueil. Ces demandeurs d’asile font des allers-retours en bus entre le centre d’enregistrement de Groningue et les lieux d’accueil d’urgence nocturne. Paula Lambeck, directrice régionale du COA, déclare à l’ANP que « les gens sont épuisés à force de monter et descendre ». Le maire de Westerwolde, dont fait partie Ter Apel, parle d’une situation « dramatique ». Selon Lambeck, les conditions ne sont « pas humaines ».

Un refuge d’urgence, comme celui de Beilen, coûte 18 500 euros par nuit pour deux cents personnes, explique Lambeck à l’ANP. Pris ensemble, les coûts de ces abris d’urgence se chiffrent en millions. L’accueil des demandeurs d’asile devient financé du budget du ministère de l’Asile et des Migrations et du ministère des Affaires étrangères.

Limite

Au maximum deux mille demandeurs d’asile peuvent être présents dans le centre d’accueil de Ter Apel. Chaque jour où le COA dépasse ce maximum, il doit payer une astreinte de 50 000 euros. Cette règle est entrée en vigueur le 13 novembre. C’est pour cette raison que des abris d’urgence sont utilisés. Mais même eux n’offrent pas toujours suffisamment de places pour dormir : c’est le cas récemment un abri temporaire pour 1.200 personnes a été ouvert à Biddinghuizen – sur le site événementiel du parc d’attractions Walibi. C’est plus loin de Ter Apel que les abris d’urgence de Zuidwolde ou de Beilen, par exemple.

La ministre Faber (PVV, Asile et Migration) réaffirme dans sa réponse qu’elle considère avant tout que sa tâche est de réduire l’afflux. Le ministre s’oppose à la loi de dispersion introduite au début de cette année pour résoudre la répartition inégale des demandeurs d’asile dans le pays : Ter Apel est surpeuplé car la circulation vers d’autres endroits est difficile.

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