Un rapport du gouvernement finlandais sur l’OTAN met en évidence les avantages et les risques


HELSINKI (dpa-AFX) – En cas de demande d’adhésion à l’OTAN, le gouvernement finlandais s’attend à d’importantes tentatives russes d’influence sur le pays. Si la Finlande postulait à l’adhésion à l’OTAN, le pays devrait se préparer à des tentatives généralisées d’exercer une influence et à des risques difficiles à prévoir, selon une analyse de la politique de sécurité du gouvernement. Il a été présenté mercredi à Helsinki par le ministre des Affaires étrangères Pekka Haavisto, le ministre de la Défense Antti Kaikkonen et la ministre de l’Intérieur Krista Mikkonen. Les risques comprenaient également des tensions croissantes le long de la frontière de 1 300 kilomètres entre les deux pays.

L’analyse porte sur les avantages et les inconvénients d’une éventuelle adhésion finlandaise à l’OTAN. Le parlement à Helsinki doit traiter le rapport dans la semaine à venir. La Russie a mis en garde à plusieurs reprises la Finlande et la Suède contre l’adhésion à l’OTAN.

Selon l’analyse complète, l’effet le plus significatif d’une éventuelle adhésion à l’OTAN serait que la Finlande tomberait sous la défense collective consacrée par l’article 5 de l’OTAN. Dans le même temps, une éventuelle adhésion étendrait considérablement le territoire de l’OTAN et doublerait la frontière terrestre de l’Alliance avec la Russie. Cela rapprocherait également l’alliance d’importantes régions russes telles que la péninsule de Kola et la métropole de Saint-Pétersbourg.

Une question dans les pourparlers d’adhésion serait l’éventuelle présence militaire de l’OTAN dans le pays. L’adhésion n’obligerait donc pas la Finlande à accepter le stationnement d’armes nucléaires, de bases ou de troupes permanentes./trs/DP/eas



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