Dans la version courte publiée, les sociologues du sport et les avocats expliquent qu’eux et leur comité consultatif ont entendu un total de 27 personnes. Y compris les personnes concernées, les responsables et les témoins contemporains.
Des documents d’archives ont également été consultés. La Commission ne souhaite pas que ces conclusions soient considérées comme une base pour des sanctions. Dès le début, il est indiqué que le rapport sert « exclusivement à des fins de conseil interne à la DSV et n’est pas destiné au public afin d’éviter toute atteinte aux intérêts personnels ».
Rapport : Hempel « aurait pu recevoir un soutien »
Hormis le nom de l’ancien plongeur Jan Hempel, qui a rendu public son histoire, le rapport ne mentionne aucun autre nom, mais énumère des faits.
Ici, le résumé dit : L’ancien entraîneur national de plongeon, aujourd’hui décédé, a été informé à un moment donné et Jan Hempel aurait donc pu bénéficier d’un « soutien adéquat ». De plus amples informations sur les conséquences en matière de droit du travail liées à l’affaire ne peuvent pas être trouvées dans le résumé.
Le principe de la carotte et du bâton encourage les abus de pouvoir
Dans la partie publique, les auteurs s’intéressent aux structures au sein de l’Association allemande de natation. En ce qui concerne les méthodes d’entraînement à la natation, entre autres, ils notent que la devise « la carotte et le bâton » est répandue ici.
« Les formes d’abus de pouvoir et de violence interpersonnelle prospèrent dans de telles structures. Ils doivent être découverts et modifiés si l’on veut que la protection contre la violence soit mise en œuvre de manière responsable.
Selon une recommandation de la commission, la DSV devrait vérifier si ces structures existent toujours et les démanteler. Les experts recommandent également à l’association d’ancrer dans son règlement la prévention, l’intervention et le traitement des violences interpersonnelles.
La Commission fait ici référence au Safe Sport Code qui vient d’être publié. Un ensemble de règles avec lesquelles les organisations sportives peuvent légalement sanctionner les fautes liées à la violence interpersonnelle.
DSV souhaite mettre en œuvre les recommandations « de manière cohérente et durable ».
En tant que première des quatre commissions d’examen du sport allemand, la Commission de natation présente son rapport final.
Pour des raisons de protection des données, le résumé public n’est pas très précis sur les cas couverts, se concentre sur l’analyse des problèmes structurels et donne des recommandations complètes pour traiter les cas de violence sexuelle.
L’Association allemande de natation a annoncé qu’elle souhaitait mettre en œuvre les recommandations de la commission « de manière cohérente et durable ».