Un quart de placements hors domicile en moins, s’inquiète le Conseil de la protection de l’enfance


L’an dernier, le nombre de placements hors du foyer d’enfants avec leurs parents est passé de près de 2 000 à 1 572. Le Conseil de protection de l’enfance (RvdK) l’a annoncé mardi matin. La diminution est due au fait qu’on a demandé moins souvent au conseil d’enquêter sur la nécessité d’une mesure de protection de l’enfance. De plus, les pénuries de personnel en protection de la jeunesse jouent un rôle, ce qui fait que les chercheurs ne recommandent pas un placement sous garde.

En cas de suspicion de maltraitance d’enfants, le centre de conseil et de signalement de Safe Home est d’abord appelé. S’il y a des signaux sérieux, le RvdK mène une enquête plus approfondie et émet des avis au tribunal sur une situation familiale, par exemple si un enfant est victime d’abus, d’abus ou de négligence de la part de ses parents. Au cours de la dernière année, le conseil a recommandé moins souvent le placement en détention.

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Le nombre de mesures de protection de l’enfance a également diminué, passant de 9 685 à 7 452 en 2022. Le RvdK ne recommande pas toujours le placement en garde à vue, par exemple un tuteur familial peut également être appelé. Le nombre de mesures de protection de l’enfance diminue depuis 2018, mais la baisse n’a pas été aussi forte qu’en 2022. Cela s’explique en partie par le fait qu’il est plus souvent possible d’élaborer un plan avec la famille pour éviter un placement hors du domicile, mais aussi en raison du manque de personnel dans l’ensemble de la protection de la jeunesse.

La baisse inquiète donc le directeur du RvdK, Theo Lodder. « Nous venons aux familles où les problèmes sont grands et où l’aide est absolument nécessaire, mais pas disponible », a déclaré Lodder dans un communiqué de presse. Selon Lodder, les chercheurs sont plus réservés car ils se rendent compte que parfois « aucun protecteur de la jeunesse n’est disponible ». Dans de tels cas, « l’aide volontaire est offerte plus longtemps, peut-être aussi aux familles où, compte tenu de la gravité et de la durée du problème, une intervention aurait dû être faite. Cela nous inquiète également », déclare Lodder.

Avec la collaboration d’Anne-Martijn van der Kaaden.



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