Un professeur et des scientifiques de Papouasie-Nouvelle-Guinée libérés en otage


Un professeur d’université néo-zélandais et deux collègues papouan-néo-guinéens ont été libérés de leurs ravisseurs en Papouasie-Nouvelle-Guinée après une semaine. Le Premier ministre James Marape l’a dit dans un communiqué dimanche. Un autre scientifique enlevé avec le professeur et les guides a été libéré jeudi.

Les scientifiques menaient des recherches sur le terrain dans les hautes terres reculées autour du mont Bosavi lorsqu’ils ont été enlevés par un groupe armé avec deux guides de Papouasie-Nouvelle-Guinée. Les ravisseurs venaient de Komo, une ville de la province papouane-néo-guinéenne de Hela.

Le professeur Bryce Barker, un Néo-Zélandais vivant en Australie, la coordinatrice du programme Cathy Alex, l’employée du musée Jemima Haro et la doctorante Teppsy Beni ont été détenus sous la menace d’une arme et enlevés près du village de Fogoma’iu, indique la chaîne publique australienne ABC sur son site Internet. Des guides locaux ont également été pris en otage. Ils ont été libérés, mais un guide a décidé de rester avec les otages. Jeudi, il a été confirmé qu’Alex avait été libéré.

James Marape, Premier ministre de Papouasie-Nouvelle-Guinée, s’est adressé à la presse après la libération de Barker. ©AFP

Les services de sécurité ont déployé des unités spéciales pour libérer les otages. Le Premier ministre Marape a parlé d' »opérations secrètes ». Les otages avaient réclamé une rançon de 3,5 millions de kina (939 000 euros), mais n’ont pas été payés, a indiqué le Premier ministre. Selon ABC, une somme d’argent moindre a été versée aux preneurs d’otages dans le cadre des négociations.

Plus tôt dans le mois, des rebelles de la province indonésienne voisine de Papouasie avaient pris en otage un pilote néo-zélandais. L’Armée de libération nationale de Papouasie occidentale (TPNPB), la branche armée du mouvement séparatiste, appelle à des négociations pour l’indépendance de la région.



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