Un professeur d’arts martiaux de Peize a été condamné en appel à dix-huit mois de prison (dont neuf avec sursis) pour avoir abusé sexuellement d’une étudiante vulnérable de 21 ans.
Il a été reconnu coupable par le tribunal d’Asser en mars, mais a fait appel. L’homme de 56 ans avait admis à l’époque avoir eu des relations sexuelles avec la femme à qui il avait donné une formation de résilience dans son gymnase de Roden, mais selon lui, rien ne s’était passé contre sa volonté. Il n’a donc pas accepté la peine de dix-huit mois de prison, dont six avec sursis, qu’il a écopée fin mars.
Mais le tribunal de Leeuwarden estime, tout comme le tribunal, qu’il y a bien eu abus sexuel. La décision du tribunal montre que l’homme est désormais plus conscient de sa culpabilité et a « commencé à assumer ses responsabilités ». Ceci, ajouté au fait qu’il a arrêté son activité d’enseignant et qu’il a demandé une aide psychologique, a conduit le tribunal à lui imposer une partie légèrement plus importante de la peine avec sursis. L’homme doit en fait rester assis pendant neuf mois, au lieu d’un an.
Conseiller confidentiel
La victime, âgée de 21 ans, est venue au gymnase de Peizenaar en 2019 pour suivre une formation en résilience. La femme avait été maltraitée dans sa jeunesse et souhaitait se consolider. Elle suit des cours collectifs et des formations individuelles auprès de l’homme, qui devient rapidement son confident.
De temps en temps, il lui faisait un câlin, mais à un moment donné, il allait plus loin en l’embrassant. Elle a ensuite reçu un SMS dans lequel il lui écrivait qu’il souhaitait qu’elle vive une expérience sexuelle positive et lui suggérait d’avoir des relations sexuelles.
La femme a ensuite déclaré à la police qu’elle avait accepté parce qu’elle avait peur de perdre son confident. Les deux hommes ont eu une relation sexuelle pendant plusieurs mois. Fin 2019, elle s’est adressée à la police.
Trop sérieux pour du service communautaire
Le tribunal reproche à Peizenaar d’avoir pris l’initiative de commettre des actes sexuels, même s’il était au courant de ses problèmes psychologiques. Selon le tribunal, la femme n’a pas pu « résister à cela » et l’homme, en tant que professionnel et confident, aurait dû garder les limites.
Son avocat a plaidé pour des travaux d’intérêt général avec seulement une peine de prison avec sursis. Il a dit que tout s’était passé pendant une période difficile de la vie des Peizenaar ; l’homme avait perdu plusieurs êtres chers et sa femme tombait gravement malade. L’homme est désormais veuf et une peine de prison signifierait que ses belles-filles, qui vivent avec lui, devraient être placées dans une famille d’accueil. Le tribunal n’en a pas tenu compte en raison de la « gravité impérieuse » de l’affaire.