Un preneur d’otages tué dans une prison russe


Des partisans de l’EI auraient pris en otage deux gardiens dans une prison du sud de la Russie. La police était également en alerte à l’extérieur de la prison.

Source : ap


À Rostov-sur-le-Don, dans le sud de la Russie, six prisonniers d’un centre de détention ont pris deux gardiens en otage pour tenter de s’évader.

En conséquence, plusieurs preneurs d’otages auraient été tués lors de l’assaut des forces spéciales, a rapporté l’agence de presse Interfax, citant les services pénitentiaires russes. Les deux otages seraient indemnes. Au départ, on ne savait pas exactement combien des six preneurs d’otages avaient été tués.

Les preneurs d’otages ont exigé un sauf-conduit

Une vidéo diffusée dans les médias aurait montré un preneur d’otages se décrivant, ainsi que ses collègues, comme des partisans de la milice terroriste État islamique (EI). Selon l’agence de presse officielle Tass, un porte-parole des organes de sécurité a confirmé que les preneurs d’otages étaient en réalité derrière les barreaux pour terrorisme.

25 mars 2024, Moscou : l'auteur présumé emprisonné

Le président russe Vladimir Poutine a imputé aux « islamistes radicaux » le massacre de plus de 130 personnes dans une salle de concert à la périphérie de Moscou. 25/03/2024 | 3h00 minutes


La tentative d’évasion aurait commencé tôt dimanche matin. Les prisonniers ont ensuite détruit la fenêtre grillagée de leur bloc cellulaire et sont entrés dans les salles d’attente. Là, ils auraient kidnappé, entre autres, le chef de la direction des opérations. Il a été dit que les hommes étaient armés de couteaux et d’autres objets aiguisés. Afin de libérer les otages, ils ont exigé des armes à feu, un véhicule de secours et un sauf-conduit.

Plusieurs attaques de l’EI en Russie

Il y a eu plusieurs attentats en Russie revendiqués par les milices djihadistes. En mars, au moins 144 personnes ont été tuées et des centaines blessées lors d’une attaque contre une salle de concert près de Moscou revendiquée par l’Etat islamique. Plus de 20 suspects ont été arrêtés, dont les quatre auteurs présumés originaires de l’ancienne république soviétique du Tadjikistan.

Source: dpa, AFP, Reuters



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