Un peu de musique quand ton pays est détruit

« Ce sont des temps sombres. » En début de soirée dimanche, Paul Witteman a résumé l’ambiance dans le pays et dans le monde. « Nous espérons que la musique vous guidera », a-t-il poursuivi. Dans son programme Podium Witteman (NTR) le présentateur a ensuite demandé comment allait sa première invitée, la pianiste ukrainienne Anna Fedorova. Sa réponse était claire : elle et les Ukrainiens ne vont pas bien. La destruction de la terre dont elle est originaire et qu’elle aime l’affecte profondément.

Avant de se rendre à un concert-bénéfice pour Giro555 au Concertgebouw, elle a joué la pièce ‘Melody’ du compositeur Myroslav Skoryk avec la violoniste Diana Tishchenko. La performance courte mais belle des deux a illustré ce que la musique peut faire. Un peu de retenue, en effet. Pour le reste de la soirée, les journaux télévisés nous ont tenus majoritairement face à face avec les faits, parfois avec des images choquantes. Une explosion dans la banlieue d’Irpin a été parmi les Nouvelles de l’ONS et au talk-show LE 1 à voir. Une minute, vous avez vu un homme marcher dans la rue, la suivante une grenade a explosé près de lui. Fedorova l’a déjà dit avec Witteman : « C’est inimaginable, toute cette douleur. »

Les nouvelles font que beaucoup de choses à la télévision semblent petites. Les élections municipales à venir ne sont pas non plus vraiment vivantes avec ce chroniqueur télé. Ce sentiment n’a pas beaucoup changé après avoir vu Mal aux dents (NTR) sur NPO3. Dans ce quiz électoral avec un clin d’œil, deux équipes de célébrités (gauche et droite) doivent répondre à des questions sur la politique. Le présentateur et responsable du quiz Diederik Ebbinge a déjà rencontré Promenade fait l’une des meilleures émissions de télévision de ces dernières années. La touche satirique de Promenade est parfois présent dans le quiz, mais pas assez pour en faire quelque chose de spécial.

Bracelet

Toothache peut en tout cas encore être vu comme une tentative bien intentionnée de présenter la politique au téléspectateur de manière accessible et amusante. à la valeur ajoutée de L’île aux millions de dollars (SBS6) c’est beaucoup plus de recherche. Le nouveau programme de survie de John de Mol peut être décrit comme une sorte de Expédition Robinson en overdrive, avec une bouffée Jeu de calmar (sans jeux mortels bien sûr). Dans le premier épisode, très médiatisé à l’avance, des centaines de Néerlandais sont largués ensemble sur une île inhabitée. Chaque participant porte un bracelet d’une valeur de dix mille euros, dans le respect du règlement du concours. Vous quittez l’île ? Ensuite, vous donnez le bracelet à un autre participant, qui a collecté vingt mille euros avec. Le gagnant éventuel du programme peut gagner beaucoup d’argent après deux mois. En attendant, les participants doivent « survivre » ensemble sur une île tropicale. Évidemment, différents camps se présentent et le conflit est garanti dans une telle formule. La distribution de nourriture et d’autres produits de première nécessité a été immédiatement chaotique. Et lors d’une rencontre avec tous les insulaires, un participant résume l’essentiel : « Tout le monde aime ça putain de gras pour survivre ensemble. Ne vous privez pas de ce rêve en ne nourrissant pas les autres.

Les enregistrements de cette émission ont eu lieu bien avant la guerre et les réalisateurs ne peuvent rien faire sur le moment de la diffusion. Mais le vide de L’île aux millions de dollars se démarque davantage maintenant.

Cette rubrique sera rédigée par divers auteurs jusqu’au 25 avril



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