L’avocat de Moskalyov, Vladimir Biljenko, ne peut pas confirmer le message d’OVD-Info. Il ne sait pas où son client est détenu en ce moment.
Fin mars, le père célibataire a été condamné à deux ans dans un camp de prisonniers pour avoir discrédité la guerre russe en Ukraine. Il s’est retrouvé sur le radar du Kremlin après que sa fille eut fait un dessin à l’école avec les slogans « non à la guerre » et « honneur à l’Ukraine ». L’affaire est devenue depuis un symbole d’oppression.
Parce qu’il s’est enfui alors qu’il était assigné à résidence, Moskalev n’était pas présent pour le verdict. La semaine dernière, il était également absent d’une audience sur la garde de sa fille. Une nouvelle audience est prévue le 20 avril, où il risque de perdre ses droits parentaux.