Noëlle Beugels (24 ans) est née avec une passion pour la traction de tracteurs. Ce n’est pas surprenant, avec un père qui dirige sa propre équipe de traction de tracteurs à Beilen. Noëlle a désormais repris avec succès le volant du tracteur. Elle a terminé quatrième aux Championnats d’Europe au Danemark le week-end dernier.
La Drentheoise a participé à son premier grand tournoi dans la classe de jardinage. Et même si le nom suggère le contraire, cela n’a rien à voir avec les jardins ou les tondeuses autoportées. « C’est la blague qu’on fait toujours », raconte Noëlle. « Les conducteurs des plus gros tracteurs, en particulier, demandent parfois en plaisantant : êtes-vous encore assis sur cette petite tondeuse à gazon ? Mais certains collègues ont aussi peur de s’asseoir dessus. Car plus le tracteur est petit, plus il sera réellement dangereux.
Aux Pays-Bas, la discipline de Noëlle relève du tirage de tracteur. « Et là, vous avez des cours différents », dit-elle. « Il s’agit d’une version plus petite, le tracteur mesure 2 mètres de large et 3 mètres de long. Mais vous avez beaucoup de puissance. Il faut essayer d’obtenir le plus de puissance possible du bloc moteur pour aller le plus loin possible. » Ou comme le décrit le père René Beugels : « Nous sommes la plus petite classe avec les gros canons ».
Noëlle a été « infectée » par le virus du tracteur par l’intermédiaire de son père, fondateur de l’équipe de traction de tracteurs The Dream. « J’y vais depuis que j’ai quatre ans. J’ai trois frères aînés et ils pensaient : ce serait pire pour nous », raconte Noëlle, qui vit désormais à Meppel. « Mais lorsque j’ai moi-même commencé à participer à des compétitions, mon deuxième frère a également commencé à trouver cela intéressant. C’est pourquoi de plus en plus de membres de ma famille s’intéressent à ce sport. »
« J’ai acheté le tracteur en 2016 et depuis, je participe à la compétition néerlandaise », explique le père René. « J’ai fait ma dernière course en juin 2022. Après cela, ma fille a repris le volant. Elle est absolument folle de ce jeu. L’objectif était de pouvoir un jour participer au Championnat d’Europe. L’année dernière, nous avons terminé les qualifications à un point manqué, mais cette année, cela a quand même fonctionné. »
Participer au tournoi ressemblait déjà à une victoire pour René et Noëlle. « Avant les Championnats d’Europe, j’ai dit à ma fille : accélère et nous verrons », rit-il. « Nous étions tellement fiers, je ressortais toujours de ce tracteur avec le sourire », ajoute Noëlle. « Lors de la dernière manche, c’était tout ou rien. J’allais très bien, mais quelque chose s’est mal passé à la fin. »
« Il s’agissait de dommages mortels à l’essieu arrière, qui ont probablement aussi cassé l’accouplement. Ensuite, nous nous sommes retrouvés à 77,5 mètres », a expliqué René. » Aux Pays-Bas, nous roulons principalement sur des pistes en terre battue, car nous avons vraiment besoin d’adhérence. Cette piste était très différente et il y avait beaucoup de pierres dessus. Nous n’avons pas ça du tout aux Pays-Bas. Si le tracteur était resté intact , il y aurait eu une place sur le podium. »
« J’ai été très déçue de ne plus pouvoir continuer, mais c’est fini quand j’ai vu mon père rire », raconte Noëlle. « Et à la fin, on nous a dit que nous étions quatrièmes. J’ai versé une larme avec mon père. »
Les Championnats d’Europe ont conclu la saison. « Nous allons maintenant voir quels sont les dégâts et ils semblent considérables. Nous ferons de notre mieux pour rechercher des sponsors qui pourraient être disposés à donner du matériel ou de l’argent. Parce que nous aimerions continuer l’année prochaine », affirme Noëlle. avant.
« C’est un sport de loisir, nous n’y gagnons rien. Nous avons toujours veillé à pouvoir tout payer de notre poche. Mais il n’est plus tout à fait possible de le payer nous-mêmes avec les performances que nous avons réalisées. . Et encore moins si nous voulons aller encore plus loin. Et bien sûr, nous le voulons vraiment.