Un pasteur malade dit au revoir à la paroisse : « J’espère que la porte du paradis est ouverte »


Le pasteur Piet Vissers (93) n’a plus longtemps à vivre. Il a dirigé l’église de Wintelre pendant plus de trente ans. Lundi, il a visité cette église pour la dernière fois et les villageois lui ont rendu un dernier hommage. « J’espère que les portes du paradis lui seront ouvertes dès qu’il viendra », dit avec émotion le résident Jan-Wim van de Sande.

Écrit par

Lobke Kapteijns

Il pleut, mais la Kerkplein devant la Sint Willibrorduskerk à Wintelre est pleine de monde. Ils sont tous venus rendre un dernier hommage à l’ancien pasteur Piet Vissers.

Il a pris sa retraite il y a vingt ans, a quitté le presbytère en face de l’église et s’est installé à la maison de retraite Groenendaal à Vessem. Mais même s’il n’habitait plus le village, il restait impliqué. Tant que cela était physiquement possible, il visitait souvent Wintelrenaren.

Le pasteur est propulsé dans l'église.
Le pasteur est propulsé dans l’église.

La Fondation Wish Ambulance a organisé une tournée d’honneur pour lui lundi, y compris une visite à Sint Jan in Den Bosch. Là, à sa grande joie, il s’est également entretenu avec Mgr Gérard de Korte. Il a terminé la journée dans son église bien-aimée de Wintelre.

« Voulez-vous aussi me conduire à l’église ?

Lorsque l’ambulance Wish arrive sur la place de l’église ce soir-là, les gens se pressent plus près. Et dès que la porte de l’ambulance s’ouvre, les mains du pasteur se lèvent. Il salue instantanément ceux qui l’entourent, un aperçu de reconnaissance sur son visage. Il est chassé de la voiture sous les applaudissements nourris. « Voulez-vous aussi me conduire à l’église ? » demande-t-il doucement.

Les gens l’attendent aussi dans l’église. Le chœur chante. Et pendant que le pasteur est poussé vers l’avant, l’église se remplit comme lors d’un service religieux d’il y a des années. Banques remplies, avec petits et grands.

Le pasteur lui-même voudrait aussi dire quelque chose. C’est difficile, il est difficile à comprendre, mais il fait de son mieux pour s’adresser au peuple. « Nous sommes réunis ici pour prier ensemble. Et maintenant, je veux le faire ensemble. Merci d’être venu en grand nombre, merci.

« Il y a des successeurs dans l’église, mais nous n’en avons plus un comme lui. »

Les coureurs à qui nous parlons disent tous la même chose : le pasteur Vissers est un homme du peuple. Un homme doux, compatissant, qui connaissait tout le monde par son nom.

« Il y a des successeurs dans l’église, mais nous n’en avons plus un comme lui. S’il y a quelqu’un qui mérite cela, c’est bien lui », dit avec émotion le résident Jan-Wim van de Sande. Il est heureux de dire au revoir au pasteur en cette qualité. « J’espère que les portes du paradis lui seront ouvertes dès qu’il viendra. »

La fanfare et la fanfare locales jouent, la chorale chante les dernières chansons et le pasteur veut dire un dernier mot au micro : « Je suis un peu pleurer dirons-nous. Merci beaucoup d’être ici. Content d’avoir pu venir ici. Tout le monde hip hip hourra. »



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